Forum - Les Minutes de la Confrérie Blanche.

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Carlyle | 26/04/07 18:18

9 de la Lune de Sama.

[...]La ruine de Shambala porte clairement le sceau de Carlyle et de ses acolytes. Quelques survivants, comme à l'accoutumée, pour raconter les horreurs et atrocités. Sans parler des visions que les victimes nous ont rapporté. [...]

[...] Suite à la réunion du Haut Conseil de la Confrérie, nous il a été décidé d'envoyer des émissaires dans les grandes villes nodales, afin de diffuser le portrait de Carlyle, tel que nous l'avons pu dresser. [...] Nous recommandons aux villes et aux milices de ne pas l'approcher. Carlyle est dangereux, de même que ses compagnons dont le nombre est inconnu. Toute personne l'ayant aperçu est priée de le signaler au guet de la ville qui se chargera de transmettre la nouvelle à nos émissaires. Nous nous chargerons alors de circonvenir à leurs exactions. [...] Ces recommandations sont vitales. Non respectée, la Confrérie ne garantit aucunement la survie de la ville affiliée.

[...] Les discussions se sont prolongées jusqu'à tard dans la nuit. Le Conseil essaie de ne rien en paraître, mais il semble étrangement dépourvu devant la menace Carlyle. La longue existence du Conseil, de la Confrérie, paraît s'achever en ces heures sombres. Comme si toute l'expérience accumulée aux cours des ans ne clamait qu'une seule chose : défaite et impuissance. [...] rien que des vaines paroles, malheureusement. Constats affligeants : manque de moyens, manque de temps, manque d'hommes... La seule chose dont la Confrérie dispose à profusion c'est de légumes verts, plus ou moins avariés. [...]

13 de la lune de Sama.

Frère Adopho a chanté la messe ce matin, comme tant d'autres avant lui, et cependant, sa voix était d'une clarté et d'une beauté rarement entendues. Le ciel était au rendez-vous, ainsi que le soleil, et tout cela, dans les colonnes de la cathédrale, rendit un spectacle glorieux. Dommage qu'il soit l'un des émissaires envoyés un peu partout depuis notre chapitre. J'essaierai de lui rendre visite avant son départ. [...]

[...] pour paiement des trente cinq barils de vin. Sept cent pièces d'or pour paiement de la réparation des huit armures de plates complètes d'apparat. Mille pièces de cuivre (à la demande expresse de l'acheteur) pour paiement des socs et des coutres de charrue de rechange. Cent pièces de cuivre pour les semences de blé. [...]

[...] et c'est pourquoi vous serez le fer de lance d'une nouvelle offensive contre Elandel et ses suppôts ! Vous, oui, vous, fier paladin de la Confrérie Blanche, vous qui pensez que les temps des héros tel qu'Abélard ou Bratan sont révolus, vous qui pensiez accomplir vos rituels matinaux et vos exercices pour rien, vous, vous irez défendre la veuve et l'orphelin contre les entreprises sans cesse renouvelées du malin ! Vous serez le rempart de la vertu, la préservation de se faiblesse ! Votre bras est armé par une sainte colère ! Vos armures sont trempées d'une volonté divine et ointes des plus purs sacrements. Vos esprits sont droits, nobles, et fiers ! Vous êtes la fine fleur de la chevalerie, et jamais, jamais le monde n'a porté de pareil paladin, et jamais n'en portera plus ! Volez sur les ailes de vos fougueux destriers, en choyant au fond de vous cette pensée ! Vous êtes les justes parmi les justes et rien ne saurait vous arrêter ! Vos épées seront invincibles. Vos bouliers, incassables ! Vos armures, inexpugnables ! Et vous, vous serez immortels ! » Discours du Haut Connétable aux Emissaires avant leur départ.

12 de la lune de Rebiab.

[...] horriblement déchiqueté, ayant souffert des tortures innommables qu'aucun homme ne devrait être en mesure d'appliquer à un autre. Le service funéraire sera prononcé dans la soirée, le corps ayant été déjà préparé par le funérarium de la ville. La nouvelle, bien entendu, ne filtrera pas chez les disciples. [...]

« Messieurs, cette réunion de crise ne doit pas être ébruitée. Vous savez pertinemment pourquoi vous êtes ici et ce dont nous allons parler. Aussi, sans plus de préambule, nous entamerons la discussion.

- Très bien Haut Connétable. La mort d'Adolpho n'est pas vaine mes frères. Certes, elle est horrible, mais au moins elle nous apprend la ville où Carlyle s'était arrêté. Evidemment, il a dû bouger depuis, mais cela nous fait un point de départ. Frère Chirurgien ?

- D'après le funérarium, la mort de notre émissaire remontait à moins d'une journée avant la découverte du corps. Ils proposent une estimation d'environ trois à cinq heures. Le corps a mis deux jours pour nous parvenir.

- Ce qui fait que Carlyle ne peut être que dans un rayon de trois jours de marche...

- Ou de cheval, Haut Connétable. Il n'en a pas l'habitude, mais il peut nous surprendre.

- Exact, Frère Intendant. Or donc : trois jours de marche ou trois jours de cheval. Frère Cartographe ?

- Voici les villes les plus proches dans ce délai, même s'il se crève, ou crève son cheval, à la course. Deux villes majeures et fortifiées, huit de moindre importance, et une douzaine de villages. Aucun point nodal.

- Nous pouvons exclure les villages de notre recherche.

- Plaît-il Frère Archiviste ?

- Carlyle est, et cela nous pouvons le lui laisser, un homme de goût. Il n'ira jamais ailleurs que dans une bonne auberge aussi pouvons-nous... [...]

13 de la Lune de Rebiab.

[...] sont parties. Moins que la dernière fois, mais plus expérimentées. Jamais Ser Richar n'avait été aussi sérieux. Carlyle ne leur échappera pas. Ser Richar est l'instructeur des recrues. Personne ne l'a encore battu au combat. Espérons qu'il saura prouver sa valeur avec force. Peu de monde pour saluer leur départ. [...]

La nouvelle de la mort d'Adolpho a filtré. Une émeute s'est déclenchée dans le quartiers des recrues les plus jeunes. Adolpho était un peu leur frère, un peu leur père, un peu plus pour certains, encore... Elle est en cours de répression, les Frères supérieurs déploient toute leur autorité afin de la mater. Nul ne doute qu'ils y arriveront, mais le moral est au point le plus bas. Encore une fois, la Confrérie... [...]

[...] de fouet. Aspirant Norton : cent coups de fouet. Aspirant Nosail : cent coups de fouet. Aspirant Othon : cent coups de fouet. [...]

Le bûcher funéraire d'Adolpho brûle dans la cours du chapitre, et tous les regards sont tristes. Le discours du Haut Connétable n'a pas servi à grand-chose, mais que pouvait-il faire quand tout le monde est démoralisé. L'odeur de porc grillé qui s'élève est désagréable, mais que pouvons-nous faire ?

Carlyle | 26/04/07 18:21

Suite de :

1) Monologue oublié : [Lien HTTP]

2) Fragments epars : [Lien HTTP]

3) Séance inamicale : [Lien HTTP]

4) Eva : [Lien HTTP]

5) Vol de nuit : [Lien HTTP]

Bonne lecture!

Black Mamba | 26/04/07 18:43

Bonne lecture, en effet Mais la suite doit arriver plus vite !!

Baramir d'Eckmöl | 27/04/07 12:28

j'ai pas encore eu le temps de lire, mais quand j'i vu confrérie, j'ai crains qu'il ne s'agisse de la mienne... j'ai eu peur

A'ort Clan du sang | 01/05/07 04:40

Cela fait plusieurs fois que je me dis qu'il faut que je le dise :
Bravo !!! C'est très bon !!!

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