Forum - Larcheperdudhil : une étrange machine

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Diablamat | 10/11/14 01:34

J'aime ;)

Sir Diablamat

"Par le silence vous saurez me défier mais par les mots vous saurez me toucher..."

Edité par Diablamat le 10/11/14 à 15:29

Kei Kishimoto | 10/11/14 16:48

Le troisième prisonnier s'avère en fait être une femme.
Lorsque Keï entre dans la pièce, la prisonnière est debout, les bras attachés dans le dos, le menton sur la poitrine. Ses vêtements sont en lambeaux et laissent apercevoir sa peau marbrée de bleus et de croûtes de sang séché. Pourtant lorsqu'elle redresse la tête, son regard sombre trouve sans hésiter celui de Keï et s'accroche à ses yeux bleus mais froids comme de la glace.
- Détachez-la ! ordonne Keï aux deux gardes placés de part et d'autre de la prisonnière, et laissez-nous.
Keï s'assoit et fait signe à la femme de prendre place sur l'autre chaise de l'autre côté de la table. Le silence tombe, épais et poisseux. Puis Keï attaque :
- Comment t'appelles-tu ?
L'autre la regarde franchement et dit :
- Salomé.
- Que faisais-tu dans le camp du chef des Fées-tides ?
Salomé ne répond pas mais ne lâche pas des yeux la blonde assise en face d'elle, les deux coudes posés sur la table.
- Ecoute, lui dit Keï, c'est très simple, soit tu réponds à mes questions, soit tu passes dans la machine à épiler comme tes deux camarades. C'est comme tu veux, tu me dis, ça nous évitera de perdre notre temps.
Une étincelle de frayeur passe dans les yeux de Salomé. Il ne lui faut que quelques secondes pour peser le pour et le contre, puis elle balance :
- D'accord. Je suis une fille de joie, une putain si tu préfères, avec mes soeurs notre rôle est de donner du bon temps aux guerriers, nous sommes présentes dans toutes les armées du monde. Je me fous de ce que tu peux penser de moi, d'ailleurs tout le monde sait que toi, ce ne sont pas les hommes que tu préfères, et si tu veux, je peux aussi m'occuper de toi, t'es mignonne et bien foutue...
Le regard bleu de Keï deviennent franchement glacial :
- Qui colporte ce genre d'informations ?
- C'est l'avorton qui a lancé ça, d'après ce qu'on dit, c'est sur le forum, tout le monde se fiche de toi chez les Fées-tides, t'es devenue leur sujet de conversation préféré, et je te dis pas les noms d'oiseaux qu'ils utilisent.
Keï ne dit rien, laisse planer un silence menaçant puis reprend tout en classant cette information dans un petit coin de sa tête :
- La machine, dis-moi tout ce que tu sais sur elle.
Cette fois, Salomé prend son temps avant de répondre :
- Elle a été fabriquée en cinq lunes par un vampire, un invité des Fées-tides, franchement pas le genre de type à fréquenter. J'ai tout fait pour l'éviter celui-là. D'après ce que m'a raconté Cora, ma copine qui bossait aux cuisines, il y aurait un gros truc prévu dans pas longtemps et la machine permettrait de s'y rendre plus vite.
- C'est tout ? Tu n'as pas de détails plus précis, bon, finalement tu ne sais rien...
La voix de Salomé est beaucoup moins assurée lorsqu'elle reprend :
- Je sais juste qu'il s'agit d'un regroupement de Seigneurs, le vampire a parlé d'un Covenant ou un nom comme ça, mais je n'en sais pas plus, les Fées-tides se sont arrangés pour que la venue de ce Vampire soit ignorée de tous.
- Comment le sais-tu alors ?
- J'étais aux toilettes qui sont sur la place publique, là où était installée leur machine, j'ai entendu la conversation, j'ai pas osé sortir tant qu'ils étaient là. Le Vampire a lancé des incantations, il y a même eu une lumière verte et tout crépitait, mes cheveux se sont dressés droits sur ma tête, j'ai eu une sacrée trouille !
Keï se souvient avoir remarqué des sanitaires près de l'endroit où ils ont trouvé le cercueil épilatoire. Elle regarde Sigrund et dit :
- Bon, ramenez-là en prison, pour l'instant je la veux vivante, on verra plus tard...
La prisonnière se redresse :
- Laisse-moi faire mes preuves, je te promets de t'être fidèle, c'est la première fois que je servirai une femme, s'il te plait...
- On verra ça plus tard, emmenez-là !
Les deux gardes emmènent Salomé. La porte se referme derrière elle et Keï dit :
- T'en penses quoi Sigrund ?
La guerrière qui est restée dans l'ombre tout le temps de l'interrogatoire réfléchit un instant puis répond :
- Magie noire, ça c'est sûr, après je pense qu'elle a dit la vérité pour le reste. Que comptes-tu faire ?
Keï ne répond pas tout de suite. Elle se rassoit, pensive. Les insultes de l'avorton, elle s'en tape, ça montre juste que le niveau est vraiment au ras des pâquerettes. Les Fées-tides, elles les balaie d'un geste, même chose. Non. Ce qui l'intéresse, c'est ce fameux rendez-vous de Seigneurs... Et pour satisfaire sa curiosité, il n'y a qu'une seule solution :
- Je vais aller voir.
Sigrund s'y attendait, mais elle sursaute quand même :
- Tu ne vas pas faire ça ! Et si tu ne reviens pas ?
Keï la regarde et pour la première fois depuis plusieurs lunes le masque de son visage se craquelle et elle sourit enfin :
- Si je ne reviens pas, Daifen continuera de tourner, n'aie crainte. Et c'est toi qui prendras la relève et qui iras couper les couilles à l'avorton, d'accord ?
Sigrund sait bien qu'il n'y a rien à répondre. Elle baisse la tête pour cacher ses larmes et attend la suite des événements avec angoisse.

Edité par Kei Kishimoto le 10/11/14 à 16:55

Diablamat | 10/11/14 18:34


C'est mystérieux et délicieux...

Sir Diablamat

"Par le silence vous saurez me défier mais par les mots vous saurez me toucher..."

Arthur Llut'h | 10/11/14 19:08

M... une d'mes espionnes s'est faite chopper :(
Heureusement qu'y en a d'autres :D

Avec un peu d'chance elle va leur filer la verole :D

........................................
Glupps

Edité par Arthur Llut'h le 10/11/14 à 20:22

Kei Kishimoto | 15/11/14 10:55

Il fait nuit noire. Plus j'avance et plus je me dis que c'est une très mauvaise idée : qu'est-ce que j'en ai à faire de cette machine finalement ? Rien, vraiment rien.. J'aurais mieux fait de la laisser là où je l'ai trouvée, au milieu des immondices et de la puanteur. Au lieu de ça, me voilà partie à essayer de vérifier une théorie qui risque tout simplement de me rayer de la liste. D'un autre côté, un peu de nouveauté ne peut que me faire du bien, comme ça commence à faire pas mal de temps que j'explore ces terres sans rien trouver de vraiment passionnant, autant aller voir ailleurs, c'est sûr, mais quand même, laisser Diablamat derrière moi, ça me fend un peu le coeur, je dois l'admettre. Le reste, bof...
- T'es sure de toi ? me demande Sig ...
- Non, lui dis-je, mais je verrai bien, si jamais il s'avère qu'il se trame vraiment quelque chose, autant être au coeur des événements, non ?
Sigrun ne répond pas, je sais qu'elle viendrait bien avec moi, mais ce n'est pas possible, c'est elle qui doit assurer la relève au cas où.
- T'inquiète pas, ajoutais-je, j'ai mis un string noir, ça peut toujours servir en cas de conflit !
Elle me serre la main plus fort et nous arrivons enfin devant la machine infernale. Des torches ont été plantées en cercle tout autour de l'espace sablonneux sur lequel elle est érigée. Le cercueil qui se tient debout est tapissé d'une espèce de matière molle, des sangles y pénètrent un peu partout et en ressortent, je remarque qu'elles sont hérissées de minuscules pointes qui me semblent tout à coup bien moins attirantes que dans mes souvenirs...
- Allez dis-je tout haut, autant pour Sig que pour moi-même, allons-y...
En trois pas je suis devant le cercueil. Je me retourne, souris à Sigrun :
- Je compte sur toi, hein ? Tu me rattrapes l'avorton et tu lui fais bouffer ses couilles... Fais en sorte qu'elles lui ressortent par les oreilles, d'accord ?
Aucun sourire sur le visage de Sigrun, je la sens tendue, inquiète...
- Allez Sig, souris, on a passé de bons moments ensemble... Tu diras à Diablamat...
Je sens brutalement un sanglot dans ma voix. Mince, je suis émue, le paysage devient flou, je réussis à me reprendre :
- Non tu ne lui diras rien, allez j'y vais...
Et sans me donner plus le temps de réfléchir, je me glisse dans le cercueil. Au début il ne se passe rien, la substance molle se colle à moi, m'enveloppant dans une sorte de linceul puis les sangles se tendent, m'emprisonnant parfaitement dans leur faisceau rugueux. Les minuscules pointes s'enfoncent dans ma peau, me procurant des sensations très excitantes, j'ai même l'impression que je vais jouir et puis brutalement je sombre, un puits noir m'enserre de toutes parts et je tombe, je tombe comme une pierre, les parois se mettent à défiler et je perds conscience...

Sigrun regarde le cercueil, le coeur au bord des lèvres. Keï a disparu en quelques secondes, tout comme les deux prisonniers la veille. Elle espère vraiment la revoir un jour. En attendant, elle a du boulot.

Edité par Kei Kishimoto le 15/11/14 à 10:56

Shadee | 15/11/14 19:19

Ces histoires d'épilation deviennent intéressantes ! :)

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~°~ La plume plus forte que l'épée ~°~
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Pépé Narvalho | 17/11/14 17:57

Pépé Narvalho relisait son bilan de la lune 12: Keï a disparu ? Intéressant...

-- Memento mori --
Pépé Narvalho, pourfendeur de 2 clans... malgré lui

Edité par Pépé Narvalho le 17/11/14 à 22:35

Diablamat | 20/11/14 22:58

Kei !!!!! Qu'as-tu fais !!!
Sigrun ? Pourquoi ?
Qu'est elle devenue ma petite Kei ?

Sir Diablamat

"Par le silence vous saurez me défier mais par les mots vous saurez me toucher..."

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