Forum - Moi, mince (???) et motivée !!!
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Tornade | 08/07/13 17:30
Tornade retint sa respiration ...
- « Allez, vas-y !!! », lance-t-elle en grimaçant.
- « J'y arrive pas ... j'y arrive pas !! » de la sueur coulait sur le front de Dame Aloé, « ah non, j'y arrive pas ... c'est vraiment pas possible ... vous avez trop ....
- J'ai trop quoi ? » . Tornade regarda perplexe sa Première Dame. « Trop quoi ??? Je n'ai « trop » pas de chance d'être accompagnée d'une incompétente comme vous, c'est ça ???? »
Tornade se regarda dans le miroir et dit désabusée ...
-« Le cuir a trop vieilli ... il a dû rétrécir ... ce corset m'allait si bien avant ...,
-Oh oui, ma Reine, surement ... mais avant vous n'aviez pas eu trois enfants
-Je ne vois pas le rapport Insolente... sors de ma vue ou je te donne à dévorer aux écureuils !!! ».
Wolfgangerl, son tendre et patient Epoux, regardait la scène avec amusement ...
-« Ça y est ma Douce, tu as pris ta décision ? Tu veux quitter nos terres pour rejoindre un nouveau continent ? Tu prends les enfants au moins ?
-Oui, ça y est ... regarde j'ai commencé à faire préparer mes affaires ... ».
Derrière Tornade une tonne de vêtements de grands couturiers (Pierre CharDent, Charm'elle ...) s'amoncelait.
-« Par contre, il va falloir que je me refasse ma garde armures ... plus rien ne me va », dit-elle en soupirant.
Wolfi commençait à insister :
-« Tu prends les enfants ? Ils ont préparé leurs affaires au moins ? ».
Tornade n'écoutait même plus : dans sa tête, elle était déjà partie ...
Wolfgangerl commença à avoir peur de se retrouver seul avec les 3 mini Tornades au Château. Avoir pris un congés çavachic n'était peut-être pas la meilleure idée qu'il ait eue. Elever 3 têtes blondes était plus difficile que de combattre une armée de troll avec un cure dent.
Wolfgangerl préféra l'interrompre...
-« On pourrait repartir ensemble en conquête, en amoureux, comme dans le bon vieux temps ... d'ailleurs je pensais installer une fabrique de chemises sur le prochain continent que nous remporterons ...
-Remporterons ? remporterons ? Chaton ... je voulais y aller seule ... tu sais ... sans toi ... sans les enfants ... je crois que j'ai besoin de ressentir les frissons d'une bonne bataille, d'un bon pillage ... et je n'ai pas envie que ça ressemble à un campement de vacances et famille, ou à un club merde ... tu me comprends, dis ??"
Wolfgangerl sentait déjà les ennuis poindre... Mais, dans un sens, en y réfléchissant mieux, il se dit que sans Tornade il pourrait en profiter pour mettre les enfants chez les scouts (ou chez Tonton Neige ) et qu'il pourrait faire ce qu'il voulait de ses journées : jouer en Ré en Zoo, faire de la Musehic ... et surtout être peinard à la maison ...
-« Tu veux que je t'aide à terminer tes Valises ma douce ?? » dit-il mielleusement ...
Edité par Tornade le 08/07/13 à 17:33
Pépé Narvalho | 08/07/13 23:13
Ca sent quand-même le piège pour Wolfi.
-- Memento mori --
Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir et adorateur de Tosrm
Guerrier Du Tnaën | 11/07/13 20:37
Mauve...diantre, cornes de squig, Le Guerrier du Tnaën avait forgé des armes de bien des couleurs, mais mauve?! Enfin, tant qu'il n'y avait pas de gui dans les parages, allons, pourquoi pas? Essai après essai, de vaine tentative en cuisante débâcle, les objets plus ou moins finis qui ne seraient jamais des armes s'amoncelaient petit à petit dans la forge, formant un tas dont le Guerrier se demandait bien ce qu'il allait pouvoir faire. Peut-être le vendre à bas prix à Hermès, ce dernier n'en n'était plus à une ou deux arnaques près.
Enfin, après de longues nuits aussi blanches que Neige, le Guerrier parvint à alchimiser un alliage répondant aux critères de solidité et de souplesse exigés. D'une teinte généralement argentée, des reflets mauves se dessinaient et s'irisaient selon l'angle de la lumière sur le métal, cela irait, cela devrait aller. Davantage d'essence de mauve dans l'alliage, et le métal rompait comme brindille, moins, il devenait si rigide que le moindre choc le brisait. Restait à donner forme à une arme avec cela, une arme digne d'une reine.
Le Guerrier commença par plier en deux le bloc de métal. Puis il l'aplatit, et le plia encore. Cent fois il recommença cette opération, murmurant à chaque fois une sourde litanie, enchantant le métal jusque dans ses plus infimes molécules, le rendant peu à peu plus léger que l'air, plus solide que les écailles d'un dragon. Bientôt, le feu le plus vif de la forge ne parvint plus à chauffer suffisamment l'alliage pour qu'il puisse être travaillé, et sous sa capuche le Guerrier sourit enfin. Il était temps d'utiliser d'autres feux, temps de plonger dans les racines abyssales du Tnaën pour achever son oeuvre.
Plus tard, beaucoup plus tard, le Guerrier tendit au jour levant une rapière si finement ciselée que sa garde arachnéenne formait une résille scintillante qui n'entravait pas la lumière dans sa course, sa lame évidée semblait devoir se rompre au premier choc tant elle était fine et acérée, mais l'artisan savait que peu de choses parviendraient à seulement la marquer. Il la fit plier, formant un cercle d'acier, riant de la voir se redresser comme un fouet sans témoigner de la moindre courbure. Puis il effectua quelques gestes rapides, appréciant sa légèreté et son équilibre. Enfin, satisfait, il grava sur la lame, proche de la garde, deux minuscules roses entrecroisées, et autour dessina les contours presque invisibles d'un bouclier. Ceci fait, il fit couler dans les fines rigoles qui formaient les roses le contenu d'un creuset, un liquide éclatant de blancheur s'en déversant. Puis, patiemment, longuement, il polit la gravure jusqu'à ce que le doigt le plus sensible ne puisse plus en sentir les marques. Les deux roses d'un blanc épuré se croisant et le bouclier étaient maintenant bien visibles, assez fins et délicats pour combler le plus exigeant orfèvre.
Le Guerrier se rendit alors chez le meilleur artisan de la ville, et lui demanda de fabriquer un fourreau approprié à l'arme. Trois jours plus tard, l'artisan avait terminé. Le commanditaire examina sévèrement le fourreau d'ébène laqué et incrusté de diamants assez purs pour que la lame se devine par transparence au travers, puis s'inclina avec respect devant le maître et lui remit une bourse bien garnie. L'artisan compta soigneusement le contenu de la bourse, puis regarda son client d'un air surpris:
-Messire...il y a là bien plus que le prix de ce fourreau...d'autant plus que vous m'avez fourni les pierres...
-Votre travail est remarquable, cher maître, il est juste que le prix le soit également. A bientôt.
Dissimulant la lame sous ses amples vêtements, le Guerrier sortit de l'échoppe et gagna la taverne, lieu dans lequel il espérait croiser la Dame à qui il avait promis cette lame.
Edité par Guerrier Du Tnaën le 11/07/13 à 21:36
Pépé Narvalho | 12/07/13 08:52
Elle, mince, motivée et bientôt armée, donc.
-- Memento mori --
Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir et adorateur de Tosrm
Neige II | 12/07/13 09:47
(tonton Neige veut bien garder les enfants et son petit canard rose aussi
)
Neige II ,Prince De La Couronne Des Spliffs Sacrés De Gitanie
Edité par Neige II le 12/07/13 à 09:47