Forum - Liqueur d'escampette.

Index des forums > Rôle Play > Liqueur d'escampette.

Elorin | 08/01/12 21:56

« -Brelan de six.
-Deux paires d'as.
-Vous faites chier, » claqua le troisième.

Il lâcha sa main sur la table, sans même révéler ses cartes. Il s'était encore fait écraser par ses deux compères. Trois fois de suite que sa main était l'incarnation du jeu le plus mauvais, inutile et dépareillé que l'on pouvait imaginer. Il commençait même à regarder ses co-geôliers d'un oeil soupçonneux, une chance aussi abominable ne pouvant sortir de nulle part. Tandis qu'il grognait, le vainqueur attira vers lui les quelques pièces mises en jeu, sous le rire goguenard du deuxième larron.

« -Quelqu'un a été donner à bouffer à la dame ?  Changea de sujet le malchanceux du jour.
-Pourquoi, elle te manque ? »

Nom d'un Skippy. N'oublieraient-ils jamais? Le garde se frotta la pommette, avec toujours le même grognement. Sa joue était balafrée de trois longues et plutôt profondes cicatrices, parallèles. Un peu de pus subsistait et les plaies n'étaient pas encore cicatrisées, mais il laissait déjà une début de barbe sombre lui courir sur les joues, masquant les marques.
La veille au soir, il avait dit à la fille qui était sur ses genoux que cela lui venait d'un ours puissant qu'il avait dû combattre pour protéger une fillette, et par extension la cité toute entière. Il pourrait même lui montrer la peau, si elle venait jusqu'à chez lui.

Mais eux connaissaient la vérité, et la trouvaient même très drôle.

L'ours était en vérité une « ourse » , leur prisonnière. Quand l'avait interceptée lors de sa dernière tentative d'évasion, elle s'était jetée sur lui et l'avait sévèrement griffé. Elle avait dû y perdre quelques ongles, mais elle lui avait laissé une cicatrice physique qui durerait quelques temps et une cicatrice psychologique qui resterait indélébile, tant que lui et ses deux collègues seraient en vie.

« - Si elle clamse, ils vont nous exécuter à sa place.
-Alors à toi l'honneur, » répliqua le vainqueur.

Il poussa une cruche d'eau et un reste de soupe froide vers lui. Pas la peine de proposer une courte à paille ce soir-là, ils étaient bien trop déterminés à lui pourrir la vie. Ils n'étaient pas méchants, il leur aurait fait la même.

« -Filez-moi des clefs. »

Il avait perdu son trousseau dans le bordel qu'avait mis la sauvage lors de la fameuse tentative d'évasion. Avec du sang plein la face, il n'avait pas fait attention et maintenant, il n'avait pas le courage de retourner la salle des gardes pour trouver une malheureuse clef tombée dans un coin. Le deuxième garde lui lança son trousseau sans cesser de rire en fixant les cicatrices. Il se leva avec lourdeur, pour partir en direction du fameux cachot.


Les ténèbres complètes qui régnaient sur la cellule furent tranchées par la lumière du flambeau lorsque l'homme poussa la porte. Sombre, humide et nauséabond. Sombre comme un lieu sans fenêtre, sans rai de lumière, noir comme une mine naine où un abruti s'est amusé à éteindre tous les flambeaux. Assez humide pour qu'un liquide douteux ruisselle le long des murs et accentue l'odeur immonde. Nauséabond pour donner envie à toute personne prenant des bains plusieurs fois par an de froncer le nez et de dégager vite fait du lieu. L'impression que poser le pied en ces lieux était une très très mauvaise idée et qu'il devait avoir un piège quelque part. En fait, on aurait pu facilement croire que l'on était tombé par accident au fin fond d'une vieille galerie oubliée d'une montagne naine. Mais une cité naine est plus accueillante, même envers des elfes, et l'on pouvait toujours essayer d'y dégoter quelques tonneaux d'excellente bière pour passer le temps.

Depuis le seuil, la flamme éclairait tout juste suffisamment pour que l'on discerne une forme ramassée sur elle-même, dans l'angle opposé. A chaque fois qu'il fallait nourrir la prisonnière durant son tour de garde, et qu'il était désigné par un hasard des plus aveugles, - deux fois par semaine, bien trop à son goût -, la pauvre hère se mettait en mouvement en sentant la lumière pénétrer sa prison et les yeux gris se posaient habituellement avec une rage froide sur sa personne. Une rage froide dotée d'envies de meurtre particulièrement vulgaires et monstrueuses. A cet instant précis, il avait toujours peur qu'elle lui saute à la gorge. Il posa d'ailleurs machinalement la main sur la dague qu'il portait à la ceinture. Plus de griffures infamantes, plus jamais. Il l'embrocherait si nécessaire pour défendre son honneur.

Il fixa avec une attention douloureuse le coin occupé. Une masse de cheveux qui avaient été blancs, mais qui sous la crasse et les privations avaient tournés à un gris sale, et dont deux oreilles pointues dépassaient fièrement. Un visage tuméfié et entaillé, plus pâle que les cheveux emmêlés. Les loques qu'on avait daigné laisser à l'être enfermé là étaient lacérées, qu'on se soit battu pour le placer là ou pour lui enlever ce qui avait été un vêtement de bonne qualité. Ces guenilles dévoilaient les formes féminines, quoiqu'amaigries, de la prisonnière, recroquevillée dans un coin.

Recroquevillée, et immobile. Il tiqua. Plutôt que le lent sentiment d'horreur qui s'installait en lui, il aurait mille fois préféré affronter une tigresse aux longues oreilles survoltée et prête à en découdre. Cette poitrine qui ne se soulevait pas allait lui attirer des ennuis. Non. Non. Elle ne bougeait décidément pas, pas un souffle ne passer entre les lèvres sèches, pas un mouvement dans la cage thoracique. Celle du garde était au contraire centre de grands troubles et ses lèvres agitées de tics nerveux. Si elle était morte, c'est lui qui allait prendre cher.

Le fait était que le cas de la prisonnière était le grand divertissement du seigneur, et ne voulant pas le gâcher, il prenait son temps pour décider ce qu'il voulait faire d'elle, la gardant en cellule en attendant. Lui couper une main ou la pendre Monsieur étant du genre hésitant - pour une fois que ses gardes prenaient une pécheresse, un coquine, une maroufle, et la plus vile engeance ses terres aient jamais portées, le plus mauvais exemple à donner aux honnêtes épouses et filles de sa cité,( selon ses termes ) il voulait faire ça bien. Et quelle exécution donner à une femme ? La pendaison était affreusement inélégante ! Il hésitait, et Elorin patientait gentiment sans voir la lumière du jour mais en fourbissant mille plans de vengeance, de manipulation, de violence et toutes les vilaines choses qu'une vilaine fille dans son genre pouvait bien penser.
Et si elle mourait malencontreusement durant sa détention, le seigneur allait perdre son spectacle annuel et en rechercherait un autre. Lui.

Il inspira profondément. Il ne pouvait pas aller demander à ses collègues de vérifier si elle était bien en vie de sa part. Il n'avait pas cinq ans, il était grand fort, doté d'un pé...

«- Hey ! »

Pas de réponse. Il s'avança encore un peu, donna un coup de pied dans la masse loqueteuse. Elle se laissa frapper, sans réagir.

« -Nom d'un Skippy en manque... »

Il se pencha pour secouer la forme avec virulence. A la même seconde, Elorin ouvrit les yeux et un morceau de métal pointu vint s'enfoncer dans le creux de la gorge du garde. Le râle qui sortit de ce qui restait de la gorge ne troubla pas Elorin . Elle se saisit de la dague sur laquelle il gardait toujours les doigts serrés. Un court moment de lutte avant qu'elle ne parvienne à lui trancher correctement la gorge et il accepta enfin de s'écrouler. La tige de fer qui avait constitué l'anneau auquel il accrochait ses clefs toujours enfoncée dans la gorge. Lui voler le trousseau, défaire la tige, la tordre, l'aiguiser sur les pierres en ruines de la cellule. Cela avait pris un temps fou pour un succès dont l'elfe n'était pas sûre. Sans doute la tentative de fuite où elle avait subtilisé le trousseau datait-elle de quelques semaines...Dans le monde extérieur.

Et pourquoi ne s'était-elle pas sauvée plus tôt ? Je veux dire, elle avait les clefs depuis une bonne semaine. Bonne question, Elo n'était pas trop bête, pour une elfe en tous cas. Elle devenait même intelligente avec quelques verres de vin ou quelques chopes de bière. Mais à cause de cela, Elorin devenait complètement folle en prison; pas une goutte d'alcool. Elle était d'une sobriété totale et forcée.

Cela la rendait littéralement malade et folle, dès qu'elle fermait les paupières, elle se mettait à rêver de tavernes accueillantes et chaudes, où les tonneaux couleraient à flots. L'avantage étant qu'elle était lucide et déterminée. Prête-à-tout. Assez déterminée pour aiguiser des semaines durant un morceau de métal dans l'idée de l'enfoncer dans une quelconque partie d'un garde, sans être sûre qu'il y pénètre suffisamment. Sans être sûre qu'une fois sortie de là, elle allait réussir à échapper à la prison, puis à la ville. Mais tenter de tuer un garde à coup de porte-clef permettait d'en avoir dans les pattes un de moins que si elle avait juste ouvert la porte de sa cellule.

Elle se releva complètement, lentement. L'elfe fixa un instant le corps avant d'hululer de joie, levant le poing en l'air. Puis, tout naturellement elle lui fit les poches en chantonnant. Des miettes, un truc inconnu qui lui piqua les doigts, un bout de parchemin... Ses griffes se refermèrent enfin sur une poignée de pièces de cuivres, sur une flasque. Après un rapide examen, celle-ci s'avéra ne contenir qu'un fond de mauvaise gnôle, mais Elorin s'en contenta.

Elle se coula hors de la cellule en grignotant le bout de pain rassis que feu le garde lui avait apporté. La voleuse se faufilait le long des murs, silencieuse à l'exception du bruit de ses dents rognant le quignon, sans laisser de traces autres que quelques miettes et des marques de petons sales. Elle s'immobilisa à l'entrée de la salle des gardes: comme dans toute bonne prison traditionnelle, elle se dressait entre les geôles et la sortie. Trop facile sinon. Elorin finit son repas tout en tournant une oreille vers les gardes. Au bruit, ça picolait et ça trichait. Les oreilles frissonnantes, elle fut d'abord portée à les rejoindre; s'asseoir autour d'une table et près d'un bon pichet, les plumer un à un.... Dommage qu'elle soit une prisonnière en pleine escampette.

Beuh si j'y vais avec assurance peut-être qu'ils réagiront pas...
C'est ça. Y a souvent des elfes crasseuses qui se baladent en liberté en prison.
Justement. Ils pigeraient rien à l'audace et hop, la main dans le sac !
Encore tu serais propre et belle , ça pourrait tourner rêve onirique, mais, rappel, tu empestes plus qu'un squig et déjà d'habitude hein la qualité...
Maiiiiis ils ont de l'alcool. Et ça, c'était une bruit de pièce !
Tu es une elfe, pas une naine. Arrête de te tortiller. Pense à ton objectif.
Rafler la mise et le vin dont je sens le fumé ?
Sortir d'ici en vie et avec toutes tes mains.

Elorin contempla dans la pénombre ses mains en lambeaux, avec une moue dubitative.

Sans main, pas de chopes, pas de vol-à-la-tire. Choisis ton camp l'elfette stupide.
Elle essuya vaguement ses pattes et tenta de réfléchir avec efficacité quelques minutes. Foncer dans le tas ? Après tout elle avait une dague maintenant. Avec une force d'elfette épuisée. Traverser en courant ? Elle courait sans doute plus vite qu'eux et pourrait toujours les semer dans les bas-fonds de la ville. Si ses jambes la soutenaient. Ark.

« - Bon y ramène quand ses fesses l'autre ?
-Tu joues oui ?
-A deux j'me fais chier, j'vais pisser, » éructa l'autre le plus poliment du monde.

Il claqua son jeu sur la table. Elorin distingua le bruit de l'alcool que l'on verse dans un gobelet et ses oreilles frétillèrent. Elle retient son souffle lorsqu'une masse pesante quitta la chaise pour se diriger, en traînant des pieds, vers son salvateur angle de couloir. Elle n'avait pas encore de plan, aussi lorsque la masse ventrue du garde lui passa sous le nez elle ne réagit pas le moins du monde. Les humains avaient une légère tendance à être bêtes, ou du moins à se contempler de regarder d'un air bovin que ce qui est devant leurs yeux, à leur hauteur. Maigre et minuscule elle se tassa contre le mur dans un silence complet qui ne lui était pas familier.

Il la dépassa sans tourner la tête vers elle.

Elorin leva à nouveau le poing accompagné d'un hululement de victoire dès qu'il eut disparu. Deux de moins ! Elle se considérait déjà en bonne voie quand un nouveau grincement de chaise lui indiqua que le garde restant l'avait entendu. Visiblement, son séjour en prison avait réduit à néant ses réflexes de voleuse cleptomane efficace et silencieuse. Elle pesta, cette fois mentalement. Aucune autre erreur, sinon elle retournerait dare-dare dans son précédent logis puant. L'astuce de se couler dans le mur ne marcherait sans doute pas deux fois et l'elfe préféra prendre les devants et se ruer dans la salle des gardes.

Comme prévu, l'homme se tenait juste à côté de sa chaise, juste levé. Comme prévu, sa hauteur à elle frisait la largueur du type - on peut peut-être noté ici une exagération typiquement nanesque - et devait lui arriver mi-poitrine. Elorin mit à profit le moment de stupeur immobile de l'individu pour débiter mentalement une volée de jurons. Pourquoi était-elle sortie de son trou, déjà ? Elle lui livra son sourire le plus candide en repérant l'emplacement de la seconde porte, menant à l'extérieur. Mais elle n'avait pas honoré Findel et Skippy depuis trop longtemps et il reprit vite ses esprits pour s'avancer vers elle.

« - Viens là, toi »

Elorin se permit de hausser momentanément l'oreille gauche.

« - C'est ça, prends moi pour une ânesse. Tu vas m'offrir du lait chaud et du chocolat si j'viens. »

Quand il se rua vers elle, l'elfe lui fila entre les pattes, virevoltant sur le côté. Injures réciproques. La dague lancée par l'elfe vint se ficher dans la cuisse masculine avec un sifflement moqueur. Sans attendre le redoublement des insultes, Elorin courut de l'autre côté de la table, récupérant au passage l'arme et évitant lestement la main qui entendait la saisir. Courir après une elfe en fuite est beaucoup plus difficile avec une cuisse en moins et il pivota avec difficulté. Elle en profita pour chaparder les pièces mises en jeu - un quart de leur solde ! -, enfourner le bout de pain qui durcissait dans son coin et s'emparer du cruchon de vin. A peine ce dernier avait-il été ôté de la table que celle-ci, unique obstacle entre eux, valsait. Elorin ne demanda pas son reste et détala.

Elle parvint, sans renverser ni goute ni piécette, jusqu'à l'air libre. Une place, une prison, une jolie fontaine gargouillante, des étals. Il lui restait quelques secondes d'avance. Elorin posa précautionneusement son aviné butin sur le sol et lança un regard farouche aux passants qui, à son goût, regardaient de trop près son précieux. Aussitôt fait, elle s'appuya sur la fenêtre à barreaux toute proche pour escalader le mur de la geôle, de saillie en saillie pour venir se nicher sur un bas toit voisin. Escalader permettait et la cambriole et le délit de fuite. Lorsque les deux lascars eurent passé sous son nez elle se laissa retomber à côté du vin de manière toute aussi délicate et silencieuse qu'elle était montée.

Elle n'était quand même pas une voleuse si raté que cela. Sous les yeux soupçonneux des passants elle déchira un bout presque propre des restes de sa robe, renversa un peu de vin - si peu - sur le chiffon et banda tant bien que mal sa main où il manquait trois ongles sur cinq. Cela lui arracha une grimace et une frisson, mais elle ne se déconcentra pas; elle se dépêcha de finir pour avaler une grande gorgée revigorante.

Elorin s'adossa au mur derrière elle avec un soupir, continuant à boire à petites gorgées. A présent qu'elle n'avait plus des soudards aux trousses - pour l'instant - la place commençait à tourner autour d'elle, avec des myriades d'explosion colorées qui atteignait ses prunelles. Un vertige la prenait à la gorge, ses paupières battaient frénétiquement, surprises dans la clarté. Elle resserra son emprise sur la cruche en sentant ses doigts mollir sous le contre-coup de son audace. Le pire étaient ses jambes, qui tremblaient insidieusement et la douleur lancinante qui débutait tout au bout de ses ongles déchiquetés pour transpercer toute la longueur de ses doigts, puis ses mains toutes entières. Sa détermination à s'enfuir avait momentanément annihilé son délabrement physique et, maintenant qu'elle se trouvait en relative sureté, son corps lui faisait un mal de chien. Elle termina le vin avec une grimace. Il lui fallait incontinent un coin sombre, les étoiles lumineuses et tourbillonnantes qu'elle avait devant les yeux lui étaient insupportables. Le pichet de terre cuite éclata au sol avec fracas, mais Elorin l'ignora. Une auberge, un bain chaud, un lit, un repas. Un guérisseur, si elle réussissait à mettre la patte sur un membre de cette sale engeance, dans cette foutue cité. Ensuite, elle pourrait revenir chez elle - sans s'effondrer -, retrouver léoparde, taverne et gamine, et surtout recommencer à travailler impunément.

Amélie De Bois Doré | 08/01/12 22:24

sympa et original !

---------------------------------------- ---------------------
Amélie de Bois Doré
Incline toi hérétique !

Ombre-lune | 08/01/12 23:17

J'aime beaucoup! Et je vais redoubler d'attention quand à ma bourse...:o

Miltiade | 08/01/12 23:44

Très bon !

On attend la suite !

---------------------------------------- ----------
Ayez pitié de mon ennemi, car je n'en ai aucune !

Jack4 | 09/01/12 00:01

super

Seigneur jack4iem de se nom

Hermes | 09/01/12 08:59

Par Grull, tu es de retour ... Qu'est ce qu'on a fait pour mériter ça? :D

Très bien écrit en tout cas ;)

Hermès, poil aux ...

Roxar | 09/01/12 09:54

Une naine dans une peau d'elfe ... j'adore. :)

Roxar, humble guerrier nain

Hermes | 09/01/12 11:02

Harpie serait le mot plus approprié Messire Roxar :o :D

Hermès, poil aux ...

Celimbrimbor | 09/01/12 12:55

J'espère que votre retour sera moins éprouvant que votre fuite.
Heureux de vous revoir.

La Demeure Franche : [Lien HTTP]

Elorin | 09/01/12 17:29

Ombre > *sourire le plus innocent du monde* Pourquoi diantre feriez-vous cela ?

Hermes > Ce qu'on a fait, je ne sais pas...Ce que tu as fait... Escroquer bien trop de gens ! Tu n'as pas encore été au fond d'une geôle ? :p

Roxar> Il faut bien choisir le plus agréable :D

*s'incline* Merci !

Shadee | 09/01/12 22:44

c'est une agréable lecture :)

Kärel | 10/01/12 20:30

Cela ne fait aucun doute :) j'ai bien aimé le meurtre à la tige de trousseau de clés :D

Cordialement,

Kärel.
Montre-moi ton multivitaminé, je te dirai qui tu es.

----------------------------------------

Gzor | 12/01/12 16:40

Hum.
Heureusement que mes hommes chargés de surveiller les camps de rééducation ne sont pas aussi incompétents.
Enfin, je crois :o

(Juste énorme, tant par l'écriture efficace que par l'omniprésence de l'humour ;) J'ai hâte de lire d'autres de vos écrit :) )

Gzor.
Iä, Iä, Cthulhu fhtagn ! Ph'nglui mglw'nfah Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn !

Edité par Gzor le 12/01/12 à 22:07

Elorin | 13/01/12 20:45

...Vous feriez mieux d'aller vérifier messire, on est jamais mieux servis que par soi-même ! :o

( Il va falloir un peu de patience, je le crains :D )

Index des forums > Rôle Play