Forum - [Ordradhil VI] Le Ragnarök
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Werewolf | 15/09/11 15:56
Un magnifique trois mats arriva sur les terres d'Ordradhil suivi par une flotte impressionnante.
Le vaisseau amarré, 5 silhouettes encapuchonnées en descendirent: deux grandes et massives, deux sveltes et athlétiques et une petite et trapue.
Les cinq seigneurs du Ragnarök étaient arrivés sur le continent avec leurs armées.
Après avoir installé le campement et donné les ordres pour le débarquement des armées, les cinq commandants se répartirent les tâches importantes :
Angel Spawn, grand humain puissamment bâti commandant les Orcs dut se charger des opérations militaires, de l'entraînement et de la distribution des tours de garde.
Wazz le commandant des Nerlks, élancé et rusé se chargea de la logistique du camp avec une efficacité redoutable.
Hogun le Nain tiendrait les finances mais n'aurait pas beaucoup de pouvoir de part son arrivé récente dans le clan.
Melponeme, général des Elfes devrait se charger de la reconnaissance du terrain grâce à son contact particulier avec la nature qui se rapprochait de celui des Primotaures.
Enfin, Werewolf, véritable montagne de muscles et de poils, se chargera des relations avec les clans et du renseignement.
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La nuit tombée, Werewolf sortit de sa tente et se dirigea vers l'extérieur du campement espérant échapper aux sentinelles.
-Tu crois aller où comme ça ?
Angel était aussi de sortie et épiait le moindre des mouvements de son chef dont il enviait la place.
-Je vais me dégourdir les jambes, ça m'a fatigué de toujours être derrière vous à surveiller ce que vous faites...
-Tu pourrais aussi nous faire confiance pour une fois. Allez va te promener grand chef et ne te sens pas obligé de revenir.
Sur ces paroles amicales, Werewolf quitta le campement à grands pas pour éviter de laisser éclater sa rage et d'éclater son second.
Malgré son comportement impudent, Angel lui était indispensable et c'était bien là ce qui l'énervait: il ne pouvait le châtier pour son impertinence.
Arrivé dans la forêt où il se sentait toujours mieux, Werewolf se détendit, prit une énorme inspiration et, rejetant la tête en arrière, poussa un hurlement de loup qui dut s'entendre à chaque bout du continent.
Ce hurlement n'avait pas eu comme but de seulement le soulager.
Après une bonne heure d'attente, un loup arriva queue entre les jambes dans la clairière où Werewolf était tranquillement assis et vint se présenter à ses pieds.
-Pas besoin de cette position de soumission, je ne suis pas ton maître, parle sans crainte.
Le loup projeta alors dans l'esprit de Werewolf les images dont il avait été témoin :
Un être Mort-Vivant dont il émanait une puissance incommensurable se tenant au somment d'une colline au soleil couchant, une bannière symbolisant une lune devant un soleil flottant au dessus de lui.
Quatre seigneurs resplendissant côte à côte sur cette même colline autour du premier.
La famille d'un paysan emmenée dans le camp gigantesque.
L'odeur de sang.
L'odeur de la colère.
L'odeur de la peur.
L'odeur du désespoir.
C'en fut assez.
Werewolf se releva doucement, s'approcha d'une souche morte et lança son poing sur l'écorce craquante qui explosa avec la souche qu'elle protégeait.
-Pour qui se prennent-ils ? explosa-t-il. On va leur apprendre le respect! Plus jamais ces évènements tragiques ne verront le jour lorsque nous en aurons terminé avec ces vermines qui préfèrent emprunter le chemin de la facilité plutôt que se battre durement pour une noble cause !
Sa voix se fit un murmure :
-Préparez vous, on arrive...
Edité par Werewolf le 15/09/11 à 19:32
Roxar | 15/09/11 19:44
Mouai ... les justiciers ne sont plus ce qu'ils étaient
... je leurs confierai pas le sort du monde moi avec leurs têtes à faire peur
(Très sympa ... j'espère pouvoir lire la suite bientôt )
Roxar, humble guerrier nain
Celimbrimbor | 15/09/11 23:52
Intéressant récit. J'ai hâte de la suite.
La Demeure Franche : [Lien HTTP]
Yaka | 16/09/11 00:10
Mes pantins espions me disent que ce paysan a été traité aux petits oignons et qu'on ne devrait pas faire un plat de toute cette histoire, sinon certains risquent de mal le digérer.
Bon, ok, je sors...
(ceci dit, joliement raconté!)