Forum - Le Trône - Déesse Chimérique
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Xüne Syphonn | 24/05/11 16:11
( Suite des rps Le Trône et découlant de Certadhil3 : [Lien HTTP] )
Djenderyon exultait. Xüne avait échouée ! Elle était venue ici, devant lui avec toute son arrogance et avait osé lui demander des troupes pour Certadhil. Et où se trouvaient ses troupes maintenant ? Nul part, elles étaient mortes, toutes mortes. Des milliers d'Elfes de Yog avaient rencontrés leur créateur à cause de cette femme.
La rancoeur qu'il éprouvait à son égard n'avait cessé d'augmenter au fil des lunes. La savoir toujours sur pied à oeuvrer au nom de son peuple le rendait malade. Mais maintenant rien n'était plus pareil. Elle avait échouée. Et cet échec allait lui permettre, à lui le Roi, de finir d'asseoir son autorité sur la population. Finalement elle lui facilitait la tâche. A lui désormais d'user avec sagesse de la fin prématurée de cette sorcière. La route s'étalait devant lui dorénavant. Grande et sans heurts, sans plus personne pour se mettre en travers de son chemin.
Morrdred n'était plus, Xüne avait été lamentablement battue sur Certadhil et cette défaite signifiait pour elle la perte d'une possibilité de retour sur son île natale, quant à leurs enfants, ils étaient bien trop jeunes pour savoir ce qu'ils représentaient pour Céphalopodhil.
Du haut de sa tour, le Régent retrouvait enfin sa sérénité et son calme. Il avait accueilli avec une joie non dissimulée la nouvelle de l'échec de Xüne. Cela lui ouvrait enfin de nouveaux horizons. Désormais tout lui était possible et la ville qui s'étendait à ses pieds allait enfin l'acclamer comme il se devait. Il allait devenir ce qu'il aurait déjà du être depuis tant de lunes, Roi de Céphalopodhil. Le conseil était à sa botte, et bien que certains continuaient encore de parler de la venue de Xüne, d'autres se montraient bien plus conciliant depuis que cette dernière avait été défaite.
Maintenant tout allait pouvoir se dérouler comme il le voulait. Il n'avait même plus besoin de faire passer Xüne pour une traitresse, dans peu de temps son image sortirait des esprits des gens ou bien y resterait mais comme un échec cuisant. Et quel peuple relativement censé voudrait d'une femme incapable de gagner une guerre comme Reine. Aucun !
Son heure allait enfin venir. Il devait mettre les choses au point avec le conseil, il fallait définitivement instaurer son règne. Une nouvelle dynastie allait voir le jour, cela en était fini des Syphonn. Leur règne fut long et douloureux pour tous, celui qui allait venir serait bien pire encore. Mais le peuple l'ignorait pour l'instant. Lorsqu'il le découvrirait il serait trop tard. Djenderyon tournait en rond, il n'osait pas encore se rendre totalement maître de la cité, il fallait que le conseil le nomme roi. Il fallait que le peuple lui fasse offrande pour accepter un si lourd pouvoir.
Il en vint même à douter de sa réussite. Et si jamais Morrdred revenait ? Et si jamais la défaite de Xüne n'avait pas l'impact escompté ? Et si le peuple ne l'acclamait pas ? Et si le conseil se retranchait à nouveau derrière le retour possible de Morrdred ? Toutes ces questions devaient avoir des réponses. Il devait tout prévoir et tout anticiper. Il n'avait pas le droit à l'erreur. Il pouvait tout perdre, et il le savait. Mais il se refusait à trop y penser, il devait rester calme et positif. Il avait besoin de se détendre et il savait parfaitement ce qu'il lui fallait dans ces cas-là.
Il retourna dans sa chambre, ôta ses habits de roi et prit dans sa garde-robe une simple chemise ainsi qu'un simple pantalon. Il n'avait pas l'air d'un paysan, il ne fallait pas exagérer, un notable oui. Il termina de se vêtir puis se regarda dans le miroir contre le mur. Il caressa l' image qu'il lui renvoya. Djenderyon n'aimait personne d'autre que lui, et à cet instant il était satisfait. Satisfait car il prenait plaisir à ce qui allait se passer. Il se détendait déjà à cette simple pensée. Il caressa le rebord du miroir jusqu'à atteindre un bouton caché. Il le pressa et sans bruit le miroir pivota sur lui-même, révélant un escalier. Il s'engouffra sans plus attendre dans le passage secret. L'impatience le gagnait.
Une bourrasque de vent glacial l'accueillit lorsqu'il sorti du château. Il allait s'encanailler dans les bas-fonds de Céphalopodhil. Avec l'argent qu'il avait emmené il avait de quoi se satisfaire une longue partie de la nuit. Mais avant cela il devait réunir tous les ingrédients. Et cela n'était pas toujours une chose aisée. Il lui fallait d'abord trouver des femmes. Des femmes qui lui ressembleraient.
Depuis qu'il l'avait vu la première fois il n'avait plus jamais oublié son visage. C'était elle qu'il voyait lorsqu'il prenait une autre elfe. Elle et elle seule. Il n'avait jamais pu se défaire de son image, de son corps si gracile et si blanc, de ses mains si douces, de sa peau si soyeuse, de sa bouche si pulpeuse et chaude, de son corps abandonné contre le sien. Parfaite, cette femme était parfaite. Aucune ne pouvait rivaliser avec sa beauté. Il devait à chaque fois faire des prouesses pour retrouver les sensations qu'il avait éprouvé lors de leur première nuit d'amour. Elle était devenue son obsession, il rêvait d'elle la nuit, il lui arrivait même de réussir, par des formules magiques, à se retrouver dans cette salle avec elle.
La cellule dans laquelle elle avait été enfermée pendant de très longues lunes était restée inoccupée, comme il l'avait exigé. Là bas tout était resté comme lorsqu'elle y résidait. Un jour il la ramènerait au bercail, dans sa famille, dans sa chambre. Et ensemble ils pourraient commencer une nouvelle vie, elle et lui. A cette pensée son corps se mit à frémir. Il était si impatient, et pourtant il lui faudra encore attendre, tout n'était pas prêt, il ne pouvait pas la ramener maintenant, c'était trop tôt.
Xüne Syphonn | 24/05/11 16:14
Il venait d'arriver dans le quartier des bouges. Il entra dans un des rades et s'installa à une table afin d'observer les femmes qui s'y trouvaient. Il restait là sans boire attendant que la perle parfaite arrive. Puis voyant que rien ne lui plaisait il sortit et arpenta les rues et les troquets afin de trouver celle qu'il espérait. Il continua sa quête quelques heures avant de trouver un sosie parfait de la femme qu'il cherchait.
Il ne lui fallut qu'un verre agrémenté d'une drogue douce pour que cette dernière le suive sans opposer aucune résistance.
Il l'emmena avec lui dans les sous-sols du château. Il ne connaissait pas son nom et s'en moquait il lui en avait destiné un qui serait en adéquation avec son désir qui grandissait chaque minute. Une fois arrivés dans les cachots il l'installa sur une chaise, lui demanda de se déshabiller et lui fourni les vêtements qu'elle devrait porter. Elle était belle, son corps un peu trop maigre à son goût, ses cheveux et sa peau étaient sales. Elle avait une poitrine généreuse, des hanches sublimes et un teint d'une lividité parfaite. Ses lèvres étaient tout de même trop pâles et elle ne portait aucun tatouage. Il lui importait peu d'ailleurs, il allait créer ce soir sa beauté onirique.
Il lui prépara un bain, la lava, la parfuma. Il lui dessina sur le corps les tatouages qui manquaient pour que se création prenne complètement vie. Puis il l'aida à s'habiller. Il la maquilla légèrement. Ses yeux étaient identiques à ceux de sa compagne tant désirée. Il se recula pour admirer son oeuvre. Il était pleinement satisfait de ce qu'il voyait. Il fallait maintenant qu'elle-même se rende compte de ce qu'elle était réellement. Il l'amena au devant d'y miroir afin qu'elle puisse se regarder.
La jeune femme sourit, elle se trouvait belle, pour la première fois de sa vie. L'homme, un peu bizarre, qui l'avait emmené ici l'avait lavée, séchée, habillée puis maquillée. Elle ne savait pas pourquoi, il ne lui avait rien expliqué et quand bien même elle aurait voulu ne pas le suivre, elle sentait qu'elle en aurait été incapable. Son corps et sa volonté avaient été comme mu par un dessein qui leur était propre. C'est ainsi qu'elle se retrouva dans les geôles de Céphalopodhil, habillée comme une femme du monde, maquillée et parfumé, habillé de vêtements de soie au si doux contact. Elle savait bien ce que voulait cet homme, c'était son corps et rien de plus. Mais personne ne l'avait jamais choyée comme ça avant de passer à l'acte. Et puis après tout qu'est ce que cela pouvait bien faire. Elle allait gagner de l'argent, c'est tout ce qui comptait. Et puis son corps ne serait que meilleur ensuite, elle garderait quelques jours durant les doux effluves du bain et des onguents, cela pourrait plaire à sa clientèle future. Peut-être même qu'elle pourrait en chaparder un peu, ainsi elle pourrait monnayer ses services plus chers. Ce n'était pas une mauvaise idée finalement.
Elle tournoya sur elle-même, faisant voler le bas de sa robe. Puis elle s'arrêta devant l'homme. Elle lui destina son plus beau sourire. D'un geste assuré elle passa doucement le bout de sa langue sur ses lèvres, tout en s'approchant du notable qui se tenait dans l'ombre. Elle entendait sa respiration, elle devinait son excitation. Elle se retrouva nez à nez avec lui. Elle passa sa main sur son torse, puis la descendit jusqu'à son entrejambe. A n'en pas douter, l'homme était à point, ce serait une affaire bien mené et vite expédiée.
Lorsque ses yeux réussirent à s'ouvrir enfin, elle se trouvait ligotée sur une table. Elle avait froid, elle avait faim, elle était seule. Que faisait-elle là ? Tout à coup les souvenirs affluèrent et la violence des images la firent à nouveau hurler de douleur. Tout son corps n'était que plaie et souffrance. Elle était couverte de sang, de son sang et son corps avait été mutilé en de nombreux endroits. L'homme l'avait souillée de ses pratiques peu orthodoxes et elle savait maintenant qu'elle ne sortirait jamais vivante d'ici.
Une main s'abattit sur sa bouche et l'homme parla enfin :
- Chut ma belle, ne crie pas. Je suis là, je t'aime tu le sais ?
- ...
- Je t'en prie mon Amour dis moi que tu sais que je t'aime.
- ...
- Ho ma tendre aimée, nous allons enfin être uni, toi et moi. Ma chimérique Déesse, Ma belle Xüne ...
Gzor | 24/05/11 19:08
*sourit, d'un sourire carnivore laissant deviner un voyeurisme certain*
Gzor.
Iä, Iä, Cthulhu fhtagn ! Ph'nglui mglw'nfah Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn !
Shadee | 24/05/11 19:26
Celimbrimbor | 05/06/11 18:05
Décidément, on peut pas dire que les elfes de Yog soient gâtés niveau souverains...
La Demeure Franche : [Lien HTTP]