Forum - Aerendir, l'île mystérieuse...

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Lady Aube L'indomptable | 28/04/11 15:53

Aerendir.

L'île apparait à chaque fois de façon inattendue à la vue du voyageur. Comme occultée l'instant d'avant, elle se dévoile d'un coup sur le paysage plat qu'offrait la mer. Nulle ombre se rapprochant peu à peu, juste une île à la fois immense et minuscule, apparaissant à l'oeil nu comme un joyau posé avec précaution sur son écrin, ne s'ouvrant que face à ceux le méritant réellement. Sélectionnant avec attention, sondant l'âme même des voyageurs, restant invisible dans une mer agitée pour ceux se montrant indignes d'elle.

Les autres la voient surgir de nulle part, toujours baignée dans une eau claire et calme, scintillante, et éternellement bleue sous le ciel azuré, dégagé, inondée d'un soleil bienfaiteur. Ses côtes sont abruptes, ses roches saillantes laissant s'échouer d'immenses cascades, se jetant tout droit dans l'océan depuis les plus vastes hauteurs, traversé par endroit par les couleurs dégradées d'un arc en ciel, étincelant sous les milliards de gouttes éthérées. L'oeil s'habitue, et distingue peu à peu les habitations, les traces de la civilisation. Les ponts suspendus au dessus des gorges vertigineuses, traversant les cascades mêmes. En bas, un embarcadère, un petit port de pêche, dans les eaux duquel sont amarrés quelques navires, du plus petit bateau de pêcheur au plus dangereux navire de guerre.
Haut, dans les cieux, tournoient des rapaces, perçant de leurs cris l'air chaud, alors que plus bas, des dizaines d'oiseaux marins se disputent près des quais, les restes d'entrailles rejetés par les êtres vivants là.

La pirate hume l'air, ses effluves de poissons, l'air salé, avec cette douce sensation de rentrer au bercail. Avec l'heureuse constatation à chaque retour, que la cité grouille de plus en plus de vies en tout genre. L'oeil par-dessus son épaule, elle observe en coin sa propre frégate, l'Indomptable, la plus majestueuse des frégates du port, d'après elle. Sa forme effilée, à la fois longiligne et épurée, mais finement travaillée. Navire de guerre sortant tout droit de son esprit féminin. Dualité d'élégantes finitions et de canons dévastateurs. Avec ces lettres de sang, soulignant son nom. Son authenticité.
Son chapeau plumé vissé sur sa tête rousse, elle se saisit d'un maigre baluchon, contenant plus de cartes marines et d'objets étranges que de tissus, traînant à ses pieds, et le lance négligemment à son épaule, s'avançant enfin sur le ponton de bois.

L'heure est elle avancée, ou non, elle ne saurait vraiment le dire. Le temps semble ici bien plus lent que partout ailleurs. Les ruelles de terres du port sont envahies de monde. Quelques nains en cercle se concentrent autour d'un fût de bière transformé en table, faisant rouler trois petits dés. L'un d'eux jure haut et fort, criant à la triche, faisant grincer des dents ses compagnons de jeu, qui tente de noyer le poisson en lui offrant une rasade supplémentaire d'ale d'abbaye... Un peu plus loin, elle remarque un vieil homme, assis à même le sol, le visage émacié, semblant avoir à lui seul plus d'années qu'aucun être réuni ici. Elle avise ses oreilles pointues, les rides nettes et profondes, dans son visage taillé à la serpe. S'approchant de lui, elle le salue, et s'enquiert des nouvelles de la rue :

-Hey l'ami. Comment vont les affaires ?

L'elfe la toise de ses deux billes luisantes, et lui offre un sourire déchaussé de quelques dents

-Pas mal ma foi, toujours plus de peuplade ne peut que faire fleurir mon commerce.

Elle lui lance un clin d'oeil, et s'éloigne, alors qu'une voix pénétrante prend possession de son âme, doucement, s'insinuant dans les méandres de son esprit, caressant lentement ses souvenirs, ceux amassés depuis sa dernière venue, tout en lui offrant les dernières nouvelles. L'annaliste... Elle imagine l'être étrange, aveugle, aux yeux blancs, quelque part dans les recoins sombres de l'île, et ne peut retenir un frisson face à cette nouvelle intrusion. Leur historien en quelque sorte. Celui qui sait tout... Ses pensées lui susurrent quelques noms, nouveaux arrivants, nouveaux évènements. Elle se laisse conduire, sachant toute résistance inutile à cet être, et lui confie sans vraiment le vouloir les propres tréfonds de son âme, ses rencontres, ses défaites, ses aventures...

Toujours grimpant vers les hauteurs, elle parvient au cercle intérieur et à ses rues pavées, à sa place du marché, ses stands, ses odeurs piquantes et douces, ses effluves parfumées, ses animaux caquetants, ses enfants courant à travers les jupes de leurs mères occupées à marchander, ses bouchers aux fumets appétissants. Et là, dans le coin, l'Estaminet du Maestro Nain Balain. Elle hésite à y faire un crochet, puis y renonce, projetant d'y revenir en soirée.
Elle poursuit son ascension, toujours plus haut, vers les quartiers plus propres, plus clairs, mais aussi moins vivants, réservés aux invités de marque.

Elle constate que certaines bâtisses ne montrent plus signe de vie, alors que d'autres semblent avoir été nettoyées et réhabilitées, sans doute pour la venue de nouvelle tête. Elle note dans un coin de sa tête d'y repasser rapidement, l'Annaliste l'a prévenue des dernières nouvelles, et elle souhaite mettre son grain de sel. Encore plus haut, un peu à l'écart, elle s'arrête devant une maison aux façades ciselées, donnant sur l'océan, et constate avec une pointe de regret que la bâtisse est vide pour l'instant. L'assassin n'y est pas encore revenu, et elle ne sait s'il y reviendra.

Elle s'enfonce finalement dans une petite cour, ouvrant sur une bâtisse modeste, et laisse choir son sac sur le seuil de la porte, avant de s'étirer de tout son long, inspirant profondément. Elle se surprend à parler à voix haute :

Nous voilà de retour à la maison ! Un peu de repos et d'ordre, et nous reprendrons la mer !

Elle regarde derrière elle, la vue qu'offre son repaire sur l'ensemble de la ville, le regard pétillant. Puis se détourne de sa porte, laissant là ses affaires, et allant d'un pas décidé vers le lieu gardien de l'histoire de l'île... Il est des légendes qu'elle souhaite creuser, faire remonter à la surface, avant de reprendre la route....

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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »

Edité par Lady Aube L'indomptable le 28/04/11 à 15:53

Lady Aube L'indomptable | 28/04/11 15:54

L'édifice étale sa blancheur éclatante de luxe et de raffinement sous la caresse doucereuse des rayons du soleil. L'immense bâtiment aux portes pâles entrouvertes appelle de son murmure les âmes en quête de savoir. Au coeur d'un parc de quiétude, étalant sa calme verdure, et ces couleurs chatoyantes, relayées par de magnifiques massifs floraux, eux-mêmes entrecoupés par quelques fontaines finement sculptées, tout appelle ici à se couper du monde, le temps du voyage.
Elle contemple un instant cette splendeur, avant de s'engouffrer dans sa bouche ouverte, et de pénétrer le monde silencieux.

Le haut plafond filtre une douce lumière à travers ses vitraux colorés, illuminant les immenses étagères, emplies de livres, de parchemins, et autres rouleaux poussiéreux. Quelques êtres muets semblent glisser à même le sol, se déplaçant aussi furtivement que des grains de poussières, les bras parfois chargés d'ouvrages usités, tant par le temps que par les lectures successives.

Elle avance, ses bottes martelant trop bruyamment le lieu de paix à son goût, faisant résonner ses déplacements, abolissant toute tentative de passer inaperçue, lui attirant quelques regards, tour à tour courroucés de briser cette harmonie feutrée, et curieux, de trouver la bidel ici. Elle avance en les ignorant, à travers les rangs, l'oeil fixé sur les rares titres, guettant un éventuel ordre de rangement, qui pourrait lui faciliter la tâche. Mais la plupart des manuscrits ne sont enveloppés que d'un cuir anonyme, laissant à celui qui l'ouvrira, la découverte de son sujet après la lecture de quelques lignes.
Au détour d'une allée, elle avise une tablée de scribes, affairés à recopier des lignes devenues quasiment invisibles sur leurs supports originaux. Flânant, elle ralentit un instant sa recherche pour les observer, leurs manières précises, leurs esprits affûtés, leurs regards exercés à déchiffrer ce que tout un chacun ne verrait plus que comme un gribouillis illisible
Elle se remémore les heures qu'elle-même a passé à apprendre à lire. L'ennui et l'agacement, qui l'habitait alors. Son instructeur de père, marchand de métier, la talochant graduellement à mesure que sa concentration se perdait dans des rêveries d'immensité, de liberté, de mers et d'océans. Le remerciant intérieurement aujourd'hui de ce présent précieux, grâce auquel elle enrichissait chaque jour ses connaissances, abreuvant sa soif de savoir, lui permettant de gérer ses propres troupes, ses propres royaumes.

Elle reprend sa marche, et son regard tombe enfin sur un rayon qui pourrait répondre à ses attentes. L'île l'intrigue, et elle souhaite se plonger plus avant dans son histoire. Fouillant du regard les rayonnages, elle s'attarde sur des ouvrages racoleurs, qu'elle glisse sous ses bras. Lentement, elle se hisse sur une échelle de bois, lui permettant l'accès des rayons les plus hauts, frôlant une hauteur vertigineuse. Là, ses prunelles noisette caressent un un tube tout en longueur, dont les lettres dorées attirent l'oeil.
« Notes d'Earnil »... Elle a entendu parler de ce récit, vaguement. Du vieil homme, dernier survivant d'un peuple disparu.
Les pages sont déposées les unes après les autres dans le cylindre, sans liens, dans une couverture de cuir marron, récente.
Elle est tiré de sa rêverie par une voix rauque s'élevant du sol, la surprenant, lui faisant perdre un instant son équilibre précaire. Elle se rattrape de justesse, et repositionne comme elle peut les livres sous son coude. Un vieil homme, le visage encadré d'une nuée de cheveux blanc et gras, l'observe, une pipe à la commissure de ses lèvres étroites, à peine visibles sous sa barbe grise. Il crache un épais nuage de fumée, avant de la questionner à nouveau :

-On déterre les légendes oubliées ?

Elle le fixe, avant de lui adresse un sourire enjôleur, et de lui répondre courtoisement, en lui montrant les études qu'elle tient ;

-Il semblerait ! Je viens de mettre la main sur les notes dont nous avons tous entendu parler ici bas. Puis-je les faire sortir d'ici ?

Le vieil homme la scrute avec intensité, semblant percer les secrets de son âme. Troublée, elle tente de reprendre contenance, en redescendant l'échelle, retrouvant le plancher sous ses pieds, et fait mine de s'épousseter rapidement, avant de croiser à nouveau son regard. L'homme finalement la tête, et murmure plus qu'il ne parle :

-Faîtes. Ils vous apporteront plus qu'à ces vieilles étagères ...
-Bien ... Je les rapporterai sous peu.

Elle s'incline légèrement, saluant le vieux bibliothécaire, et se détourne, ses pas troublant toujours la solitude du lieu, les ouvrages serrés contre elle. L'endroit l'oppresse trop pour qu'elle y reste plus longtemps, aussi ses pas la ramène rapidement vers l'entrée, dont elle franchit le seuil sans regrets. Inspirant une goulée d'air, comme si elle en avait manqué durant sa brève incursion dans le lieu de savoir, elle reprend sa route, coupant à travers la roseraie, atteignant rapidement l'un des ponts suspendus au dessus du vide bouillonnant d'une eau tumultueuse.
Elle serre un peu plus les manuscrits pour leur éviter l'humidité ambiante, et traverse la passerelle d'un bon pied, puis s'aventure en dehors de la citadelle elfique...

Après quelques minutes de marche, elle se retrouve à flanc de falaise, le regard embrassant l'océan, le nez humant l'air salé fouettant la plaine herbeuse sur laquelle elle se trouve. Sans plus de manières, elle s'assied à même le sol, son jupon rouge s'étalant derrière elle telle un pétale fleuri, et ouvre le premier lien entravant un vieil écrit ...

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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »

Vormonta | 28/04/11 20:01

J'aime !

Kärel | 30/04/11 18:26

La description faite d'Aerendir est juste magnifique, même pour quelqu'un qui comme moi n'y a jamais posé ne serait-ce que le regard. Splendide !

Edité par Kärel le 30/04/11 à 18:37

Lady Aube L'indomptable | 01/05/11 21:26

Merci Sire Karel ! :)
Si la description vous en plaît, vous ne pourrez que succomber, si un jour votre regard se porte sur notre île !

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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »

Lady Aube L'indomptable | 16/05/11 17:27

Ses longs doigts fins desserrent le lien, et elle tourne les premières pages du manuscrit. L'encre sombre étale une écriture nerveuse et élégante, l'écriture d'un être habile au maniement de la plume, assez érudit pour écrire tout en travaillant chaque lettre de manière gracieuse inconsciemment. Déformation d'années de pratiques.
Les pages noircies sont illustrées de temps à autre de splendides dessins, ébauches réalisées au crayon, fidèles reproductions de ce que l'esprit avait alors sous les yeux, ou entre les griffes de son imagination fertile... car les créatures et la flore étranges défilent sous les yeux attentifs de la pirate.
Elle feuillète rapidement l'ensemble, avant de revenir à la première page, et de se plonger enfin dans la lecture de l'ouvrage....

.....

Les heures passent, et le soleil déclinant force Lady Aube à relever ses yeux des précieux documents. Elle regarde l'horizon, l'air salin caressant doucement son visage. Son esprit s'agite, et c'est le coeur battant, qu'elle pense à ce qu'elle vient de lire.
Son esprit ébauche mille théories, de la plus rationnelle à la plus folle. Et si tout était vrai ? Si tout ça ... alors... ça ne devrait pas tarder...
Ses prunelles s'arrêtent sur la surface ondulée de l'océan, brillante alors que l'astre solaire y envoie ses derniers rayons. Y'aurait-il vraiment... une telle créature, là, dans les profondeurs ? Les marins ont tous dans leurs sacoches des histoires de ce genre, des créatures monstrueuses, des évènements anormaux. Une partie d'entre elles s'avèrent purs produits d'imaginations fertiles, livrées à de longues solitudes, baignées d'océans insondables, et de boissons alcoolisées. Pourtant, une part d'elle sait que les légendes se fondent bien souvent sur des réalités. Et elle sait, qu'au-delà de l'île, sur les terres daifeniennes, il existe toujours des créatures mythiques, démons et autres mages puissants, même si leur nombre se réduit au fil des lunes. Alors, pourquoi pas ici ? Pourquoi pas... Elle réfléchit un instant, frissonnante, prenant conscience de sa propre petitesse, face à de tels êtres, avant de se relever enfin.
Elle secoue machinalement les replis de sa jupe, faisant tomber les quelques brindilles s'y étant accrochées, puis ramasse les ouvrages, avant de reprendre la direction de la citadelle, l'esprit échauffé.
Ses pensées s'entremêlent. Elle ne peut que se rendre à cette évidence : l'île a vraiment, quelque chose de magique. Comment expliquer sinon, son temps toujours clément, si lent, comment expliquer que tous ne peuvent y accéder, et que l'île reste indétectable, à tel point qu'il est impossible pour quiconque d'en indiquer les coordonnées sur une carte... comme si elle se déplaçait sans cesse... ne laissant qu'à ceux qu'elle a désigné la possibilité d'y revenir.

Le trajet de retour passe s'en même qu'elle s'en aperçoive. Ses bottes martèlent la place du quartier des visiteurs, et elle ne peut s'empêcher de lever à nouveau les yeux vers le repaire de l'assassin, toujours obstinément sombre, sans nulle âme qui vive à l'intérieur. Son coeur se serre malgré elle, et elle continue la route, une ride inquiète sur le front. Enfin, elle parvient devant sa porte, et y récupère ses quelques affaires laissées là plus tôt.
Elle pénètre dans le bâtiment, petite bicoque dénuée de luxe superflu. Entrant dans un petit salon, dominé d'une couleur pourpre, elle pose ses affaires sur un petit divan, avant de se diriger vers un bureau, qui occupe à lui seul un tiers de l'espace. Des cartes maritimes sont étalées sur la surface polie, d'autres sont fixées sur le mur, et des instruments trainent ça et là, près de parchemins vierges. D'un geste de la main, elle dégage un espace, et y dépose les documents.
Songeuse, elle change de pièce, pour se rendre dans sa chambre. Elle se laisse tomber sur le lit, et regarde le plafond, les bras derrière la tête.
Si tout cela était avéré ... alors peut être.... Peut être qu'elle pourrait le trouver la première... et mettre la main sur son pouvoir... et avec lui... la retrouver... si elle est encore en vie... Une image de la caverne s'impose à son esprit, et elle la chasse rapidement, ne voulant pas se laisser envahir d'une mélancolie inutile.
Un mince sourire retrousse finalement ses lèvres cerise, alors qu'elle en vient à envisager des possibilités égoïstes, laissant ses habitudes de pirates reprendre le dessus. Avec un tel pouvoir, elle deviendrait puissante. Très puissante.... Elle ne serait plus une banale humaine. Non, elle pourrait flirter avec la magie, et ses possibilités. Et si les textes disaient vrais... Il fallait retrouver l'objet avant la catastrophe. Si elle y parvenait, peut être même pourrait-elle prendre le pouvoir sur l'île ?
Elle rit à cette éventualité, s'imaginant à cette haute fonction. Mais chassa vite l'idée de sa tête, nullement intéressée à se lier ainsi si fortement à un lieu. Toutefois, elle se rendit compte de la portée de cette pensée. Elle ne le ferait pas... elle, elle devait rester libre. Sa force n'en serait que plus grande. Mais... un autre ?
Elle se laissa glisser sur le côté, et se recroquevilla, une main toujours sous sa tête rousse. Si les livres disaient vrai... les mages en avaient dissimulés un sur l'île. Ou ses alentours.... Ses yeux se fermèrent doucement ... Les prochains jours s'annonçaient chargés ...

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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »

Durthor | 17/05/11 14:12

(Toujours aussi plaisant à lire :) )

Lady Aube L'indomptable | 17/05/11 18:43

Merci Sire Durthor :)

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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »

Ap'poh Calypso | 17/05/11 18:48

cool :)
je ne savais pas que la Lady était rousse...on dit pas plutôt blond vénitien pour être poli ou galant?:o

Ap'Poh Calypso

"Douceur et rage"

Shadee | 17/05/11 18:54

Moi, je ne savais pas qu'elle était devenue une pirate.:o
En revanche, je sais maintenant pourquoi mon petit Arounet ne peut plus y aller et a été effacé des souvenirs. Le mystère est levé puisque l'île est mystérieuse! :p

(joli ;))

Lady Aube L'indomptable | 17/05/11 18:57

Hausse un sourcil interrogateur

Seriez-vous une pointe daltonienne Miss Ap'Poh? :o;) Mes cheveux sont certes moins rouges que les vôtres, ils n'en restent pas moins roux !

Un sourire retroussant ses lèvres

M'enfin, tout cela n'a guère d'importance ! Dame Shadee, si le Seigneur Ar' ne peut plus venir à nous, c'est que l'île en a décidé ainsi... sans doute n'apprécie t'elle guère les ombres errantes :o;)

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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »

Edité par Lady Aube L'indomptable le 17/05/11 à 19:02

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