Forum - {Certadhil3} Une erreur pardonnable

Ze Pequeno | 06/03/11 21:15

Gandwell, un jeune page de douze ans, vagabondait dans ces terres arides. Il avait perdu son maître quelques lunes auparavant. Depuis il essayait tout simplement de survivre.

Il fut rapidement repéré en franchissant les frontières du territoire de Ze. Tiliam le prit en filature, que venez faire un page seul sur l'île maudite ? Il observa le jeune homme sans force se trainer entre la roche pendant un petit moment, voyant qu'il n'avait rien à craindre de se gringalet, il l'interpella au somment de la petite colline qui surplombait le campement de Ze.

Gandwell était à bout de souffle, sa vision trouble. L'apparition du garde le fit sursauter et il recula brusquement se prenant le pied sur un petit rocher le faisant tomber violement.
Il était pétrit de peur.

Le cul à terre, il sortit son sa lame ridicule, transit de peur et de froid, il hurla :
-Je suis Gandwell de Bertrone, si vous vous approchez, je vous découpe !
Tiliam se fendit de rire.
-Je voudrais bien voir ca !
Il lui jeta une miche de pain à ses pieds. Gandwell hésita en regardant avec envie ce bout, il n'avait rien mangé depuis des jours et finit par se jeter dessus laissant sa lame tombée.
-Que fais tu dans ces parages, ce n'est pas un endroit pour un jeune garçon, reprit le garde.
-Je suis à la recherche d'un nouveau maître afin de venir ma formation, je vais devenir un grand chevalier !
-Un chevalier ? Il n'y en a pas ici mon petit, la seule chose que tu pourrais trouver c'est une Harpie, mais bon tu ne serais plus en vie... Tiliam lui jeta une gourde mi pleine d'eau fraiche.
Déboussolé, le page prit la gourde tournant la tête de droite à gauche :
-Mais que fais-je faire ? Ou vais-je aller ?
Le garde se rapprocha et aida à se relever le jeune homme.
-Va au nord, il parait qu'une damoiselle y a installé une fondation. D'après les rumeurs, cette fondation grouille de paladins. De plus, ils n'ont pas l'air d'être engagé dans la guerre de l'île maudite, peut être tu trouveras un maître la bas.
Le regard de Gandwell s'éclaira :
-Des paladins, de vrais paladins ? Mais cela serait mon rêve de servir ses grands hommes !
Le sage se leva tremblotant de froid.
-Je vous remercie Monsieur, je vais y aller de ce pas.
-Tiens prend ce manteau, mon brave, et fais attention à toi, les êtres maléfiques sont partout.

Le page enfila le manteau et partit d'un pas jovial. Après quelques heures de marche sans encombre, il pouvait apercevoir au loin un tour ou trônée un fanion aux armes de la Grande Famille d'Anthâar. Il se mit à courir tout heureux d'arriver à destination. Ayant mal apprécier la distance, il s'arrêta afin de reprendre son souffle. Il entendit un bruit venant d'un fossé juste devant lui. Il s'approcha sur ses gardes. Un monstre bien trois fois plus grand que lui, comme un géant poilu de la tête au pied lui tournait le dos. Un défilement de pensée traversa l'esprit de Gandweel. Que faisant cet être ici ? Prévoyait-il d'attaquer le camp de la Damoiselle ?
Y voyant un espoir de faire reconnaître sa force auprès de ses futurs maîtres, il sortit doucement sa lame. Avec un tel trophée, c'est sur, un paladin voudra bien de ses services et le former, s'encouragea-t-il ! Il bondit la lame pointant devant sur le Loup Garou. Il le poignarda dans le dos. Le monstre poussa un petit cri et se tourna violement et lança une baffe à son agresseur. Gandwell ne put éviter le coup, il vola à plis de cinq mètres. Sa tête heurta une pierre, du sang gicla.

Plusieurs hommes arrivèrent alerter pas le cri. Le chef du groupe observa la scène et se penchât sur le jeune homme. Ce fut le dernier vison de Gandwell, un Paladin, un vrai, le page rendit son dernier souffle.

Le paladin observa le jeune homme. Il portait un manteau aux armes de Sire Ze Pequeno.
Il se tourna vers ses hommes ;
-Je dois faire un rapport sur ce qui vient de se passer, ramener le Loup Garou dans le campement.
En partant, le Paladin jura, ses monstres sont imprévisibles, on ne peut faire confiance à des êtres ne maitrisant pas sa force. Il aurait été plus simple d'interroger ce bonhomme de ses intentions. Il pressa le pas, au plus vite, il devait rapporter l'attaque de Sire Ze Pequeno.