Forum - [Certadhil3]

Iryanna Ariennal | 12/11/10 15:17

- Il est écrit :
"Viendra le jour, où les démons fouleront de leurs pieds sales et corrompus les terres que vos ancètres ont travaillé de leurs mains !
Viendra le jour ou la création sera mise en péril par quelques vils créatures.
Alors les enfants de la création se lèveront, et pour le combat se préparerons.
"
- Bien sur la peur et le désespoir pourront vous atteindre mais si ce moment vient, pensez que les dieux eux même vous observent, et vous soutiennent, afin que chacun d'entre vous tienne bon car par les armes qui lui ont été forgée par leurs congénères, et par la force que les dieux eux-même lui auront donné à la naissance, chaque soldat, chaque paladin ne sera plus homme de foi combattant pour sa vie, mais envoyé des Dieux pour sauver la VIE !

Comme pour lui répondre une énième vague vient frapper le flanc du bateau, arrosant abondamment les hommes sur le pont et l'évèque qui prèche. Voilà deux heures que les quatres bateaux de guerre se sont engagés dans ce brouillard aussi épais qu'une purée de pois. Les hommes étant trop tendus à son goût, Iryanna a demandé aux évèques les accompagnants de faire un petit sermon sur le pont du navire. Et comme tous sermons improvisés, ce n'était pas fameux, mais le plus important reste qu'il a redonné un peu de baûme au coeur des soldats !

Pendant ce temps donc, sur ce même bateau, mais dans une cabine, autour d'une table, penchée sur une carte, la dame donne les ordres aux capitaines.

-Pourquoi se séparer si tôt ? C'est déjà dangereux de n'être venu qu'avec 400 hommes alors...
-Alors il est évident qu'ils ne suffiront pas à prendre d'assaut une île entière. Donc nous allons nous séparer.
-Mais pourquoi ne pas être venus plus nombreux encore ?
-On ne va pas relancer le débat une énième fois. On ne sait pas ce qui nous attend on ne va pas risquer la vie de plus d'hommes que nécessaire.

Un lourd silence s'abbat avec la dame ne reprenne.

-Bien puisque nous sommes tombés d'accord. Nous allons récapituler :
Les hommes des deux navires de tête prendront pieds sur la seule plage d'accostage qu'on nous a signalé. Capitaine, les hommes du troisième navire attendront votre signal pour débarquer à leur tour. Les deux tiers des hommes partira plein ouest, ils se posteront au nord de la forêt, dans les montagnes.
A ces mots elle désigna l'endroit sur la carte.
-Choix judicieux d'ici ils pourront observer la zone et verront venir les attaques de suffisamment loin pour nous prévenir et se préparer.
-Exact. Le tiers restant rejoindra l'armée orc de Bart Abba, afin de les aider à rejoindre Krashouane. La mission est perrilleuse, mais il est nécessaire que les troupes orcs arrivent dans le meilleur état possible à leur destination. Envoyez Alderich pour commander cette colonne.
- Bien madame.
- Enfin, on en arrive au plus interessant du débarquement : notre bateau. Nous longerons la côte sud jusqu'à atteindre les falaises escarpées. On débarquera tout le monde, et le bateau sera coulé afin de faire croire à l'échec d'une mission d'exploration.
-Des questions ?
-Mais heu, on ne repart pas ? Demanda l'évèque trempé qui venait d'entrer dans la cabine.
-Et bien... Ca me paraît relativement impossible.... A moins que vous ne soyez en mesure de nager plus d'une lune pour atteindre une autre terre ?
-Mais je proteste ! Nous n'avons pas été mis au courant.
-Vous l'êtes désormais où est le problème ?
Le silence s'installa dans la cabine, l'homme d'église toisant l'elfe du regard, puis il laissa échapper un soupir d'indignation avant de se retirer.

-Dame, ne craignez vous pas que ...
-Quoi ? Que je m'attire les foudres de l'église, on a pas le temps pour ces chamalleries et on aura besoin d'eux sur place. Et de toute façon s'ils veulent invoquer quelque divin châtiment contre moi, ils attendront notre éventuel retour, d'ici là ils auront besoin de moi pour rester en vie.
D'autres questions ?

Nouveau silence.

-Bien messieurs, bonne chance, et que Tsorm vous garde !

Tous s'inclinent et sortent de la cabine. Le bateau tangue encore, on n'y voit toujours pas à plus de 50 mètres à l'extérieur, les évèques prient pour ne pas céder à la panique, les soldats se préparent pour ne pas penser à ce qui risque d'arriver au port, les griffons s'agitent sentant instinctive le danger au devant duquel ils vont.
Il est 16 heure et "tout va bien".

PS : Désolé pour le titre je me suis encore raté ! un jour j'y arriverais
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Iryanna Ariennal
"Je suis très sentimentale, il me suffit d'un peu d'acier pour toucher le coeur de mes ennemis"

Edité par Iryanna Ariennal le 12/11/10 à 15:23