Forum - [Certadhil 3] La volonté de Novgorod
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Kayzak | 07/11/10 18:48
Voila quelques lunes que les guerriers de Novgorod avait quitté leur dernier champ de bataille, le continent de Heurtadhil. Ils c'étaient mit en route vers un nouveau continent bien plus mystérieux. Voilà quelques temps que leur seigneur et maître Kayzak ne dormait plus. Ses nuits étaient hantées par les visions de son dieu. Et il n'était pas rare d'entendre le guerrier hurler de colère durant son sommeil.
Novgorod n'avait pas pour habitude d'ordonner autre chose que la bravoure et le courage au combat... c'était un dieu silencieux, qui laisse à ses adeptes la liberté de l'honorer comme bon leur semblaient. Il ne faisait qu'observer, portant sa bénédiction à ceux qui le servaient correctement, selon ses préceptes et son code d'honneur. Pour les autres, il ne faisait qu'attendre leur arrivé dans son royaume pour les jeter dans les limbes et se rire d'eux. Déshonneur ultime pour un guerrier du nord.
Ses visions étaient donc des signes de grand malheur ou de bénédiction suprême pour celui qui les recevait. C'est pourquoi, sans chercher à comprendre, Kayzak avait immédiatement triplé le pas vers Certadhil. Comme le voulait son dieu... il lui avait annoncé la croissance d'un mal que même lui, puissant et éternel, redoutait...
Afin de gagner un temps précieux, il avait fait conduire son peuple vers les portes de Dana. Lieu prétendu inviolable par celui qui ignore où elles se trouvent. Sa propre fille avait elle même mener la marche, laissant ainsi à son père sans personne à surveiller. Une armée libre de mouvement sans poids mort à défendre.
Ce n'était pas une campagne comme les autres, ce n'était pas de simple bataille entre mortels cherchant gloire et richesse. Cet affrontement avait bien plus de valeur, bien plus de conséquence que même le puissant Novgorod craignait sa conclusion...
Jamais Kayzak n'avait ressenti pareil sentiment. Il n'avait pas peur... car la mort ne l'effrayait pas. De plus, sa famille et son peuple était en sûreté... non il n'avait pas peur mais était assaillit par une sensation horrible... une sensation qu'il n'avait jamais ressenti... une sensation de doute. Un doute immense quand au déroulement de cette guerre et de la force de ses hommes face a un mal que même son dieu redoutait...
A l'aube de la quinzième lune, Certadhil et le destin de Kayzak se tenait fièrement à l'horizon.
Kayzak | 19/11/10 01:31
Voila bientôt quelques mois que Kayzak et ses hommes avaient entrepris un voyage long et sans lendemain. Ils s'étaient délesté du poids de leur famille et de celui de la crainte... la seule crainte qui empoignait le coeur de ses guerriers et le sein. Une peur commune aux hommes, la peur de perdre un être proche. Ainsi, ils étaient tous disposé à vouer corps et âmes à cette guerre que Novgorod lui même redoutait.
Nul ne souhaitaient se détourner de cette voie, et bien que leur chemin ne semblait pas facile à atteindre, jamais Kayzak n'avait ressenti une telle ardeur chez ses soldats.
Ne suivant que son instinct, il avait décidé d'installer son campement dos à la mer... sur une falaise en pique, rappelant étrangement les paysages déchiré de ses contrées.
Des palissades furent dressé avec hâte, rapidement, les huttes furent monté et le peu de matériel emporté fut disposé dans le camp comme pour toute autre guerre.
Il faisait nuit noire lorsque ce qui serait leur prochain chez eux, fut terminé. Tout ceci avait un aspect rustre et peu élogieux, l'hygiène laissait à désiré et le confort de vie promettait d'être encore une fois absent. Mais le moral de ses troupes était solide, et le seigneur du nord en était conscient.
Ainsi, il regroupa l'entierté de ses hommes autours d'un immense feu. Il n'avait jamais été doué pour les discours et ne savait jamais quoi raconter à toute ses oreilles. Mais ce soir, Kayzak se sentait inspiré.
Etait ce le lieu et l'atmosphère qui s'en dégageait. Ou l'importance de leur mission... quoi qu'il en soit, jamais il n'avait ressenti pareil conviction dans ce qu'il faisait. Le doute qui le tracassait depuis quelque temps avait disparu au moment même ou il avait aperçu l'étendu de ce continent maudit. Et il était absolument convaincu de l'utilité de son combat et des motivations de son dieu à l'envoyer vers cette terre.
Il leva les bras comme pour retenir l'attention de l'assemblé et ce mit à parler.
- Guerriers Harald ! Mes fidèles compagnes d'armes ! Seigneur et maître du champ de bataille....
Aujourd'hui j'ai l'immense plaisir de me trouver avec vous tous. Aujourd'hui comme t'en d'autre jour, Novgorod nous observe de son regarde embrasé. Mais bien plus encore, il réclame notre bravoure, il appel notre courage et fait naître en nous une ardeur jamais ressenti.
Mes Frères, l'issu de cette guerre à bien plus d'importance que les autres... il n'en va pas seulement de notre honneur ou de notre gloire... il n'en va pas non plus du bon plaisir du père de la guerre...
Non, cette guerre a bien plus d'impact. Et Novgorod lui même à besoin de notre force, de notre volonté à ne jamais déposer les armes et de notre bravoure... L'humanité réclame les foudres de guerre Harald, les fils de Novgorod et Seigneur de la guerre !
Mes frères ! Mes amis... levons les armes et soyez aussi brave et hargneux que des lions du Nord.
Je serais heureux et fier de mourir à vos côtés...
Suite à cela, Kayzak leva sa hache et hurla comme une bête. Sans attendre une seule seconde, l'ensemble des ses hommes levèrent leur arme et hurlèrent à leur tour...
La nuit promettait d'être festive. Car a l'approche de la mort, et c'est bien connu, l'Harald chante et rit d'être en vie.
Edité par Kayzak le 19/11/10 à 01:32
Kayzak | 19/11/10 01:33
Festoyons, demain ne sera plus !
Tous était réuni autour d'une longue table. Une table massive et grossièrement taillée dans un immense tronc. Par dessus, jonchait outre d'alcool et menu gibier. L'ambiance était festive bien que de terrible nouvelles avaient ébranlé le campement de Kayzak.
Les rumeurs racontaient que le seigneur dragon lui même avait été vaincu... les circonstances restaient mystérieuses et le seigneur de guerre avait immédiatement chargé ses éclaireurs d'aller voir ce qui c'était passé.
Mais pour l'heure, il était temps de festoyer. Les hommes du nord avaient pour habitude de bien boire et bien mangé chaque soir. Si possible, de se divertir et de se réconforter dans les bras d'une femme... que ce soit la leur ou une autre. Bien que d'un naturel vigileant, ils se réservaient se moment presque sacré, inscrit dans leur sang comme une tradition. Ultime hommage aux humbles hommes qu'ils étaient et dernier rempart contre les ténèbres de la nuit.
Kayzak appréciait ses démonstrations de débauche, non qu'il était lui même attiré par la distraction mais cela confirmait le moral de ses troupes et renforçait leur bravoure. C'est donc sans hésité qu'il se livrait au banquet, au débordement dû à l'alcool. Au programme, bras de fer, lancé de hache, lutte à main nue ou même concoure de boisson... tous étaient bon pour passé un moment de franche fraternité, et la vu d'un seigneur avec ses soldats ne pouvaient être que bienvenu.
Ce lien tissé entre Kayzak et ses hommes le suivait sur le champ de bataille. Ainsi, la discipline militaire de ses rangs étaient dû à la confiance qu'il inspirait. Même si ses méthodes étaient trop souvent suicidaire, il agissait avec son coeur et s'assurait à chaque fois la joie de son dieu. Le champion de Novgorod n'avait pas reçu se titre par hasard...
Assit au bout de la table, Kayzak venait d'ouvrir son deuxième tonneau. Autour de lui, deux trois hommes aussi bon vivant que lui, puissant allègrement dans ce tonneau fraichement ouvert. L'un d'entre eux avait agripper le bras de son seigneur et le poussa à faire démonstration de sa force. Ainsi, un bras de fer entre les deux hommes commença. L'état fort avancé de ceux ci offrit un spectacle amusant... surtout lorsque l'un et l'autre venait ajouter sa contribution à faire gagner l'un ou l'autre.
Rapidement, une dizaine d'individu se retrouvaient à moitié affalé sur la table et leur seigneur... Tous tombèrent d'un coup sous les applaudissement et les rires de l'assemblée.
Un peu plus loin, un lancé de hache avait été organisé... un sanglier avait été ficeler à un mat, il s'agissait de le traverser d'une hache... d'un coup sec. La bête était déjà salement entaillé à gauche à droite et les hommes qui s'y essayaient manquait parfois de pourfendre l'un d'entre eux passant par là.
Bientôt, tout ce monde s'endormira... sous une hutte ou affalé quelque part, près d'un feu allumé pour le banquet... Voila la vraie vie de ceux qui tomberaient au combat le lendemain.
Baramir d'Eckmöl | 19/11/10 10:09
J'aime assez
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Bonne continuation pour la suite.
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Baramir d'Eckmöl, Mister Daifen 2008.
Archiviste occasionnel de la Skippypédia

