Forum - [Cyclospodhil] Du nerf !
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Lady Aube L'indomptable | 24/10/10 11:22
La sueur perle à son front. Sa chemise blanche, humide colle à sa peau, dévoilant ses formes féminines. Le souffle court, elle reprend l'attaque, en poussant un cri rageur. L'épée droite en avant, rencontre celle de son adversaire. Un pas de côté, tentative de coup sur la droite avec sa seconde épée, esquive. Ses bottes claquent sur le sol, alors que sa jupe tournoie en suivant ses mouvements, dans cette danse guerrière.
Un peu de nerfs ! Rhaa!!
Son épée courbée frappe sur le côté, freinée dans son élan par celle du combattant. Un pas en avant, et lui et Lady Aube se retrouve face à face, tout proche l'un de l'autre. Elle le regarde dans les yeux, sans ciller. Son adversaire tente de se dégager, et d'un coup de garde de son épée droite sur l'épaule, elle lui arrache un cri de douleur. L'homme fléchit, et elle en profite pour le faire plier totalement, d'un coup de pied derrière les genoux. Il tombe à terre, gardant néanmoins son arme en main. Elle l'immobilise du pied, lève son épée courbée, et l'abat sur l'homme. Bruit métallique, l'homme la freine de son arme. De son autre épée, elle lacère le bras armé, arrachant un autre cri de douleur. L'épée ennemie tombe au sol, et elle tient enfin son adversaire en joue. Le souffle court, l'un et l'autre s'observe un moment. Le regard de Lady Aube est absent. Enfin, elle semble reprendre conscience du lieu, des regards posés sur elle, de son matelot à terre. Elle soulève son pied du torse de sa victime, le libérant.
Celui-ci s'assied, tenant son bras blessé, la regardant l'air mi furibond, mi interrogateur.
Lady Aube l'observe, impassible. Elle tourne la tête, et observe un à un ses hommes, qui sont tous là, sur le pont. Des gueules cassées. La plupart ont les cheveux hirsutes, et les vêtements crasseux. Leurs torses nus sont pour la plupart tatoués de motifs tribaux. Ils l'observent, en silence, leurs souffles encore saccadés par les luttes. Une bande de marins à la peau basanée, à l'oeil encore rouge, reste de la beuverie de le veille. Mais, alors qu'elle les regarde, elle sait qu'ils sont bien plus que ça. Ce sont ses hommes, et ils la regardent avec une certaine crainte, mélangée à de l'admiration.
Son sourire cerise fend son visage qui redevient lumineux. Elle tend la main à son adversaire, et l'aide à se relever, avant de lui donner une bourrade amicale.
Elle-même passe son avant bras sur son visage, essorant quelque peu sa sueur à l'aide de sa chemise. Rengainant ses armes, elle prend la parole :
Bien, nous allons en rester là pour aujourd'hui. Je vous laisse le soin de continuer seuls l'entraînement, j'ai à faire.
Ils l'écoutent en silence. Voilà trois heures qu'ils se battent tour à tour sur le pont, et aucun n'a réussi à la faire flancher. Certains sont blessés légèrement, les plus chanceux s'en sortent avec quelques hématomes colorant leur peau d'un bleu violacé par endroits. Elle-même a récolté quelques égratignures, ainsi qu'une légère blessure à la cuisse. Elle hoche la tête, et fait claquer ses bottes, talons à talons, en lançant :
Pour Aerendir ! Et l'Indomptable !
Ils reprennent le cri en coeur, puis s'en retournent vaquer à leurs occupations, et soigner leurs plaies. Lady Aube tourne les talons, et va s'enfermer dans sa cabine. Elle semble inhabituellement soucieuse, et, à peine arrivée à sa cabine, elle ferme la porte, et prend appui contre elle, en fermant les yeux. Elle reste là un moment, reprenant une respiration régulière. Enfin, elle rouvre ses yeux noisette, et s'avance dans la petite salle. Une large bassine d'eau tiède l'attend, et elle s'avance en sa direction, ôtant, avec sa grâce féline habituelle, sa chemise, sa jupe, ses bottes, et ses gants, les laissant s'échouer à même le sol au fur et à mesure. Elle se plonge avec délice dans cette eau doucereuse, retenant une grimace lorsque sa plaie ouverte rencontre le liquide.
Elle se lave rapidement, profitant à peine de cet interlude bienfaiteur, avant d'en ressortir, se sécher machinalement, et, les cheveux gouttant encore, se rhabiller promptement. Elle se saisit d'une boite, plonge son doigt dedans, pour en retirer son onguent, qu'elle s'applique consciencieusement sur sa plaie, grimaçant légèrement. Son combattant n'y est pas allé de main morte, sa plaie est assez creuse, et saigne un peu trop à son gout. Elle émet un claquement de langue réprobateur, avant qu'un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres : elle lui concède qu'elle-même ne l'a pas ménagé !
Les sourcils froncés, elle passe en revue les combats de ce matin. Elle a trop délaissé ses hommes, et les a sentis trop mous lors de cet entraînement. La bidel secoue la tête, peu fière de cette constatation. Quel maître d'armes fait-elle ! Enfin, ces quelques heures de lutte les ont remis d'aplomb, et elle a senti au fur et à mesure des luttes, leurs muscles retrouver leurs réflexes guerriers. Elle leur prévoit une seconde séance dans la journée, pas question de les laisser s'endormir sur leurs pseudos acquis. Elle regarde par la fenêtre, puis va s'installer à même le sol, près de la malle qui lui sert de bureau, et reprend la carte du continent, réfléchissant à la suite ....
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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »
Edité par Lady Aube L'indomptable le 24/10/10 à 11:27
Pépé Narvalho | 24/10/10 12:25
La carte du continent s'est bien réduite, les forces en présence se réduisent.
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Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir et adorateur de Tosrm
Edité par Pépé Narvalho le 24/10/10 à 12:26
Lady Aube L'indomptable | 24/10/10 18:45
De plus en plus oui. Il en va ainsi. Et pourtant, il reste à faire.
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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »
Pépé Narvalho | 25/10/10 19:17
D'après les dernières nouvelles en provenance du continent, il semble que vos hommes manquaient d'entrainement. 
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Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir et adorateur de Tosrm
Lady Aube L'indomptable | 25/10/10 22:03
Ils étaient surtout faibles numériquement parlant
Les dernières batailles se sont faites cruellement ressentir.
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« Si tu avais combattu comme un homme, tu n'aurais pas été pendu comme un chien ! »
