Forum - (Certadhil3) Réveille-toi, Haine!

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Noir-feu | 20/10/10 03:11

-Protégez-les! Protégez-les!

Le hurlement dément submerge avec peine le vacarme du combat furieux, désespéré. Combien d'heures, déjà? Une? Dix? Le temps n'a plus de sens, chaque seconde est une éternité qui s'étend avec une malice effroyable. Plus rien ne compte, l'univers se retreint à un périmètre dérisoire encombré de lames écarlates, de crocs et de griffes haineuses, d'Ombres avides d'âmes et de sang.

Au centre d'une masse grouillante d'êtres innommables, un petit groupe d'êtres à la peau bleutée et au front pourvu d'amorces de cornes s'efforce de protéger leur reine, mus par une désespoir grandissant. Ont-ils échappé à leur millénaire prison pour mourir en ce lieu désolé? Maudits en un temps lointain, doivent-ils subir encore un inéluctable affront, être brisés à la porte même de leur délivrance? Les Argathis redoublent d'efforts, leurs lames dansent un ballet mortel, la fureur gagne leurs coeurs, ils hurlent leur soif de vivre, prélèvent à chaque seconde qui passe un lourd tribut dans les rangs des créatures des Ténèbres. Mais chaque spectre qui s'efface, chaque démon qui tombe, est remplacé par deux autres, plus forts, plus haineux encore, la marée infernale semble infinie, inéluctable, écrasante.

Quelques secondes...à peine quelques secondes...

Six Dragons Noirs jaillissent soudain des nuées grisâtres, flèches d'obscurité qui fauchent dans leur vol un escadron de créatures ailées, ils virent avec une grâce mortelle, crachent des gerbes de flammes sombres dantesques qui viennent calciner dans un concert de hurlements atroces quelques centaines de créatures démoniaques. Un bref répit, les survivants des Argathis resserrent leurs rangs éparses, se regardant d'un air hébété. Un nouveau hurlement claque comme un fouet, les enjoignant de fuir. Un instant de latence, les six Noirs tracent de toutes leurs griffes un sanglant et caquetant sillon dans l'armée infernale, ouvrant une approximative brèche. Enfin, les fuyards reprennent leur course, poussés par une peur qui leur donne des ailes.

Quelques secondes, juste quelques secondes de plus...

Ils courent, de toutes leurs forces, esquivant les coups, en portant quand ils le peuvent. Ils se faufilent entre les feux dragonniques qui se déchainent autour d'eux, répandant une odeur soufreuse méphitique qui les prend à la gorge, empli leurs yeux de larmes, brûle leurs poumons. Au milieu, leur reine, une femme ailée à la beauté glaciale tente de les galvaniser, les traits tirés, épuisée mais refusant de céder sous les coups du destin. Son visage trahit une amertume insondable, mêlée d'une rage impuissante, cet instant qu'elle a attendu si patiemment se mue en un carnage qui, elle le pressent, mettra un terme à l'existence de son peuple. Sur les joues de Lauralessé, quelques larmes roulent, qui ne doivent rien aux airs empuantis. Par la pensée, elle murmure à l'être qui court à côté d'elle:

-C'est la fin, Ljubia...c'est la fin...

Quelques mètres en avant, un homme vêtu de noir plonge une millième fois sa main pourvue de griffes dans une gorge, déchiquetant une sorte de molosse à la gueule écumante de rage qui s'apprêtait à étriper un Argathi, évite de justesse le cimeterre runique d'un démon, recule d'un pas pour laisser son voisin plonger sa lame dans l'orbite vide d'une goule. Ses traits sont aussi las que ceux de la reine, ses proches ne reconnaîtraient pas son visage tant il est vidé de toute énergie. Son regard est hanté, ses gestes ralentis, il jure en silence, se maudit de ne plus même avoir la force de reprendre sa forme Dragonnique. Un cri le prévient, il se baisse, les serres d'une harpie frôlent son cuir chevelu, écharpent l'Argathi qui était à ses côtés.

Quelques secondes d'éternité...

Les six Dragons Noirs tournoient dans une splendide et macabre chorégraphie au travers de la nuée de harpies, démons, ombres qui plombent les cieux de leur masse, engendrant une pluie mortelle de corps qui rend le sol presque impraticable tant il y a de cadavres, mais ils commencent à hésiter. Il leur paraît bien étrange de s'en prendre à ces forces ténébreuses alors que la vie pulse dans ces quelques êtres qu'ils défendent, gourmandise délectable à leurs sombres regards. Leur Reine les leur aurait désigné pour cible, ils en sont presque certains. Bien sûr, leur Seigneur leur a donné un ordre, mais...où est-il? Serait-ce ce petit guerrier épuisé qui se prétend digne de leur dicter leurs actes? Les six regards de ténèbres jaugent l'homme, puis se croisent. Un rictus mauvais relève leurs babines, dévoilant leurs crocs acérés. Leurs esprits se joignent.

Il est temps de défier ce prétentieux...il est faible...il n'est pas digne...brisons-le et nous n'aurons plus de maître en ce monde!

Edité par Noir-feu le 20/10/10 à 03:13

Noir-feu | 20/10/10 04:12

Le guerrier vêtu de noir lève les yeux vers le firmament, son instinct le prévenant d'un danger imminent. Ses yeux fatigués s'écarquillent d'effroi. Ses traits fantomatiques se décomposent, une glaciale terreur le fige, broie son coeur et son âme d'une même étreinte létale. Un croassement s'échappe de ses lèvres desséchées:

-Non...non...pas maintenant...

Les six Noirs plongent, une insane avidité dans les yeux, droit sur le peuple de Lauralessé. Le temps hoquète brutalement, semble se figer. Tous les regards se lèvent vers les Seigneurs des Nuées, se voilent de frayeur, se vident de leur dernière parcelle d'espoir.

Dans l'esprit de Noir-Feu, mille images se bousculent. Il revoit Lancwen lui hurler d'emmener ce peuple au port, de l'emmener loin de cette terre maudite de Certadhil. Il la revoit se précipiter vers le Sereg Rinn, pour tenter de le fermer. Remontant le temps, il se revoit avec les deux femmes, alors qu'ils préparaient leur tentative insensée de délivrer le peuple de Lauralessé, revoit son visage, si dur, et pourtant empli d'un espoir qu'elle se refusait d'entretenir encore. Plus loin encore, il revoit le visage d'Eigoel. Celui de Tala. Les cohortes d'âmes attendant devant la porte des Limbes. Sa Soeur. Ses Soeurs. La Mort. Le Néant. Num la Pétrifiée. Orféor le Noir. Ses précédentes épouses. Le Sanctuaire. Cela lui semble durer des siècles. Il ne s'en rend pas compte, mais au plus profond de son être, une flammèche de pures Ténèbres vient de renaître. Lentement, infiniment lentement, elle grandit, s'immisce dans chaque parcelle de son âme, puis de son corps, obscurcissant tout. Inconsciemment, elle se relie au Sanctuaire des Noirs, y plonge avec délectation.

A peine une seconde s'est écoulée, sur Certadhil...

Puis la flammèche jaillit, comme un cyclone d'ombres dévastateur, le corps humain de Noir-Feu semble éclater comme un fruit trop mûr tandis que sa forme première en sort comme un papillon infernal de sa chrysalide, rugissant avec une rage démente, les yeux irradiant d'une haine insensée. Il se dresse de toute sa taille, déploie avec brutalité ses noires membranes juste à temps pour intercepter le feu des six noirs, protégeant de ses ailes le peuple fugitif. D'une poussée il s'élève dans les airs, se précipitant sur les six Dragons de toute sa fureur, hurlant sa haine de tous ses poumons, il percute le premier de toute sa masse, le projetant sur le deuxième qui en perd sa portance. Les deux s'écrasent au sol, réduisant une multitude de créatures en une infâme bouillie sanguinolente. Les quatre autres ploient aussitôt le cou en signe de soumission, se reculent vivement, puis se ruent sur les êtres des enfers pour manifester leur indéniable bonne volonté. Conscients que leur existence ne tient plus qu'à un fil, les deux chevaucheurs d'orage déchus se précipitent pour ouvrir enfin un chemin dans la foule de maudits, s'attirant un unanime cri d'encouragement de la part des Argathis. La Danse macabre reprend avec la plus absolue sauvagerie, les fuyards se précipitent en direction du port. Les airs sont de feux, le sol n'est plus qu'un charnier fumant, les sept Noirs enfin unis dans une même fureur dévastent la masse caquetante comme s'il s'agissait de vulgaires soldats de plomb.

Enfin, le port est en vue, par miracle encore épargné. Les Argathis s'y précipitent, trop conscients que même la puissance des sept Chevaucheurs d'orages ne pourra les protéger qu'un bref moment. Ils bondissent sur les navires prêts à partir, s'entassent comme ils le peuvent, bénissant Lancwen d'avoir pensé à les tenir parés au départ. Quelques minutes plus tard, les bâtiments s'éloignent des quais, toutes voiles dehors. Non loin, les Dragons tentent d'intercepter toutes les créatures volantes, crachant leurs feux les plus ardents sans répit. Bientôt, les navires ne sont plus que des points à l'horizon, trop éloignés des côtes pour encore être véritablement menacés.

Le Seigneur de Num observe brièvement les six Dragons, sent que le feu va bientôt leur manquer, sait que lui-même ne tiendra plus bien longtemps à ce rythme, et il sent approcher...autre chose...Il rugit de colère, de haine, s'élève pour s'y diriger. Un vague reste de bon sens le fait hésiter, puis le pousse malgré son envie de ravages à ordonner sèchement un repli immédiat. Ce qu'ils ont affronté n'était que de la vulgaire piétaille, et il ne doute pas un instant que ce qu'il sent au nord, ce sont quelques-uns de leurs Seigneurs qui arrivent...

Un rictus mauvais assombrit sa gueule caparaçonnée. Il reviendra...

Lancwen de Sigil | 20/10/10 07:32

A bord des fiers navires gravés de l'arbre et la dague, une reine pleure, elle pleure son échec, elle pleure son peuple réduit à peau de chagrin, quelques dizaines d'individus prient dans la tourmente à peine leur sortie d'un autre calvaire, comme si le passé pourtant lointain ressurgissait, leur prison de cristal avait succédé à un massacre, leur sortie de ce piège avait débuté par un massacre. La Source était si rancunière?
Lauralessé parcoura les visages des derniers, défiats, pleurant leur sort après avoir sauvé leur vie. Rien, il ne restait plus rien d'eux. Fleuridhil accueillerait une espèce en voie d'extinction, le fier peuple des Agarthis n'était plus...

Furya | 20/10/10 12:30

Au coeur d'une Maudite, les ombres s'enroulent en évolutions ignominieuses. Elles se tordent de douleur, de jalousie, hurlant leur rage impuissante quand elles sentent l'esprit de Furya seulement dirigé vers ses Ténébreux. Spectres et démons libres de corps glissent à toute vitesse à la manière d'une marée obscure sous leur Maîtresse pétrifiée dans les airs. Ses pieds nus sont pointés au-dessus du sol, ses doigts tendus aux extrêmes témoignent de toute sa souffrance. Pourtant son visage est d'un calme royal, ses traits sont sculptés dans la beauté qu'aurait une muse infernale volée par un esprit créateur. Ses yeux grands ouverts ne sont plus lumineux, l'illusion n'a pas besoin d'être, ils crachent tous ses ténèbres intérieurs vers le lointain d'un monde mystérieux.

Puis, il y a un cri. Une véritable jouissance létale qui la cambre violemment. Les démons affolés s'enroulent autour de leur Reine pantelante de désirs qui se laisse aller dans le trône vaporeux composé par leurs bras ténébreux. A la manière d'un crépuscule qui s'épanche sur le monde, ses paupières se referment lentement pour mieux savourer égoïstement ce qu'elle a perçu. Un grondement naît de la terre, sourde nuisance qui écrase la mélodie infime des lyres inspirant l'espoir.

Ils sont en marche et cela la fait délicieusement sourire.

Dans un morceau d'éternité, l'aube d'un nouveau temps s'ouvre avec son regard hanté par sa lumière glacé mais si brûlante quand elle sait. Alors, de son mouvement gracieux, elle saisit la main courtoise qui l'invite à se lever de son trône pour partir en voyage...

Edité par Furya le 20/10/10 à 12:32

Lancwen de Sigil | 28/10/10 22:43

Quelques heures auparavant

Les grandes portes de la forteresse s'étaient ouvertes pour laisser passer Lauralessé et les siens. Des armes avaient été distribuées au passage au cas où. Le Dragon Noir-Feu fermait la marche, protégeant ainsi la fuite du peuple du cristal. La longue file des rescapés s'étendait maintenant le long de la piste descendant vers l'avant poste romain.

Lancwen se demandait encore comment leur plan avait pu rater ainsi. Quelque chose avait mal tourné, la porte n'avait pas rompu le lien avec l'autre monde quand elle aurait du le faire et que plus aucune énergie ne venait l'alimenter.
Autour de la vampire, des soldats se pressaient, formant des rangées avec précision, indiquant que les hommes étaient rompus à la guerre. Pour la plupart vétérans de plusieurs campagnes, ils étaient l'élite de l'armée de Sigil. Des nuées de harpies survolaient le dome prêtes à fondre sur les monstres qui sortiraient tôt ou tard de la salle. Le silence se fit bientôt sur la place, seuls les cris stridents des harpies perçaient encore son voile.
Les portes de la barbacane grondèrent en se refermant, suivies du bruit assourdissant de la barre glissant sur les rails le long des battants. Lancwen était décidée à ne rien laisser sortir de la citadelle, ou au moins tout faire pour protéger les Argathis dans leur fuite.
Gaerdem, l'elfe de Yog était à ses cotés et lui murmura :

_ A quoi devons nous nous attendre?
_ Pas la moindre idée. Nous sommes sortis à la suite de Lauralessé et ma garde nous a couvert, l'un deux à fait sceller la porte. Quoique ce soit, ce n'est pas amical et ce ne sera pas seul. Le Sereg Rinn ne s'est pas refermé, nous avons commis une terrible erreur.
_ Comment le fermer?
_ Je n'en sais fichtre rien.
_ On pourrait le mettre à bas?
_ Encore faudrait il pouvoir l'approcher, d'après Cirth, la première créature a en être sortie n'avait pas l'air coopérative.
_ Il faut...

La fin de la phrase de l'elfe fut couverte par l'explosion de la porte. Des éclats volèrent en tous sens sans aucun prémices, fauchant au hasard les troupes de Lancwen.
La vampire hurla par dessus le vacarme :

_ Préparez vous! Pour Sigil!

Le hurlement qui suivit n'avait rien d'humain, il glaçait le sang jusqu'aux tréfonds de l'être. Un soldat pris d'horreur voulut quitter les rangs, son lieutenant le décapita sur le champ. Ici seule la mort attendrait les hommes présents. Puis alors que la poussière retombait, les premiers adversaires apparurent, espèces de grands loups aux membres allongés, une volée de flèches les accueillit, suivie d'une autre et encore d'une autre. A chaque volée, une nouvelle rangée de loups apparaissait pour être abattue. Lancwen gardait espoir jusqu'au moment ou les premiers loups commencèrent à se relever, elle sut alors que le combat au corps à corps serait inévitable...

Edité par Lancwen de Sigil le 01/11/10 à 23:06

Lancwen de Sigil | 01/11/10 23:07

Le combat faisait rage, il s'était étendu jusqu'à la barbacane, comme une traînée de poudre de la M&W Corp. L'attaque se concentrait d'ailleurs dans cette direction, les troupes d'élite de Sigil faisant payer chèrement chaque pouce cédé aux assaillants. L'arrivée de spectres fit basculer le combat, les rangs des troupes humaines de Lancwen se parsemant au fur et à mesure que l'horreur s'insinuait dans leur esprit. La forteresse pouvait tenir un long siège mais elle n'était pas prévue pour retenir des monstres à l'intérieur.
Lancwen sut que la porte était elle aussi perdue lorsqu'elle vit apparaître une sorte de monstre longiligne, de près de 4 mètres de haut, tenant un grand hachoir dans sa main droite. Son unique oeil se baladait en tout sens au bout d'un tentacule grotesque, sa bouche semblait avoir été cousue au niveau des lèvres et ses oreilles tranchées, les flèches ne perçaient pas sa peau craquelée, une aura de terreur l'entourait rendant les hommes fous ou incapables de réagir. Lentement la créature traversa le pont qui enjambait le gouffre séparant la barbacane du reste de la citadelle. Là où la passerelle permettait normalement de juguler le flot des assaillants, le monstre se fraya un chemin parmi ses alliés, n'hésitant pas à dégager les moins attentifs et à les jeter dans le précipice. Au bout du pont, la rangée de boucliers était compacte, prête à subir les assauts des morts vivants qui se déversaient du Sereg Rinn. Mais elle n'était visiblement pas de taille contre le nouvel arrivé, le hachoir faucha le premier rang comme les blés, il trancha dans la seconde comme dans du beurre. Les quelques hommes qui voulurent tenter leur chance et attaquer la créature furent mis en pièce par les loups qui s'engouffrait dans les trous béants créés par le monstre.

Lancwen observait la scène depuis la muraille intérieure, persuadée que rien n'arrêterait le flot, la porte céderait tôt ou tard, la citadelle était perdue, le cercle seul ne pouvait permettre à autant de créatures de franchir le seuil, elle sentait une présence imposante non loin du Rinn.
La vampire se tourna vers Gaerdem, l'elfe se tenait à coté d'elle, l'armure sanguinolente, les traits tirés.

_ Rassemble les hommes, nous nous replions dans les ruines de Kehan Olt.
_ Mais et Noir-Feu, le peuple de Lauralessé?
_ Nous ne pouvons plus rien pour eux, les troupes de la porte retiendront encore quelques minutes cette horde mais il nous faut nous regrouper pour pouvoir contre attaquer. Toute créature a un pouvoir limité, le Sereg Rinn ne restera pas ouvert éternellement et le meneur devra à un moment ou un autre régénérer son énergie. Nous devons espérer que cela soit le cas.
La nouvelle de cette apparition aura tôt fait de se répandre sur Daifen, les espions doivent pulluler dans tous les ports et les villes de ce continent et la destruction de cette citadelle ne passera pas inaperçue. Des seigneurs en quête de gloire ou de profits voudront débarquer sur Certadhil, ils feront une excellente diversion. Allons ne tardons pas ou nous n'aurons plus aucun soldat pour nous accompagner.

En contrebas, l'humanoïde avait atteint la porte insensible au combat qui se déroulait autour de lui, les soldats de Sigil se défendaient avec l'énergie du désespoir contre la marée de loups, goules et autres zombies. La créature lacha son hachoir et entreprit de pousser la barre qui maintenait la porte fermée. Lentement, elle coulissa démontrant la force gigantesque du monstre. Un peu plus tard, le battant droit s'ouvrait sur le défilé et la plaine au sud, des squelettes, des spectres, toute la panoplie des morts vivants grouillait déjà, s'écoulant lentement sur les terres ocres qui menaient à la mer.
Au loin, une colonne d'humanoides luttait pour sa survie...

Edité par Lancwen de Sigil le 01/11/10 à 23:12

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