Forum - Torras... Chapitre deux: Reveil

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Lune-noire | 02/09/10 22:06

Partie 1

-Ha ben enfin !! s'exclama un homme bien bâti de plus de deux mètres portant deux tranchoir géants de la taille d'un homme dans son dos. Protégé par une cuirasse de plaques. Tête carré, sourcils épais et foncé. Yeux marron clair. Cheveux châtains en désordre. Assez grosse barbe. Brôôl.
-Non !!! t'es réveillé !! ajouta juste après un homme d'âge mûr à la voix aigu. Une épée rangée dans son dos, un gros poignard dans la ceinture et un léger bâton dans une main. Des yeux bleus pétillant d'intelligence. Des cheveux presque blond tressés en une grosse et longue queue de cheval. Armure de cuir clouté bleue et très longue cape du même bleu. Elensard.
-T'a pris ton temps, hein ? me taquina un homme aux cheveux bleus rasé court, une hache à double tranchant dans la main et un épais bouclier de bois dans le dos. Une grosse cotte de mailles lui servait d'armure. Une tête plutôt fine et ovale. Des gros yeux noirs. Un menton mal rasé. Tornawead.
-Rrrooohhhh la ferme les gars. Trancha une femme plutôt mignonne, de longs cheveux noir tombant en désordre devant sa tête. Yeux verts presque en forme d'amande et une voix douce. Portait une armure de cuir bleu-gris sur un corps fin. Deux dagues légères accrochées à la ceinture, et un arc court dans le dos. Elldiana.
Comment te sens-tu Lune_noire ? Tu as beaucoup dormi...
La ville dans laquelle je me trouvais était plutôt...normale. Les maisons droites et rangées étaient de couleur beiges, grises ou blanches. Le sol de la rue était fait en pavé blanc et vert. On pouvait trouver quelques arbres ici ou là...une forge se trouvait sur ma droite et la cloche d'une boutique sonna. Le ciel bleu portait des nuages prêt à déverser toute l'eau qu'ils avaient recueillis. Les oiseaux volaient assez bas. Je me rappelais du rêve, plutôt du souvenir que j'avais fait...celui de mon enfance. Je ne sais pas comment ce sommeil a été provoqué et pourquoi précisément ce souvenir est apparu. Mais une conclusion, non une certitude vint toute seule. Je devais tuer mon oncle. J'entendis à peine la question que m'avait posé Elldia...mais je lui répondis quand même.
-Oui je vais bien...je ne vois pas pourquoi je n'irais pas bien.
-hé bien...tu a dormi longtemps. Trop longtemps par rapport à d'habitude...me répondit elle.
-J'ai dormi...plutôt bien.
-Enfin, tu sais qu'elle était inquiète pour toi...
-Peut-être...Brôôl. Peut-être. Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas de temps à perdre. Allons trouver le maître de la ville.
-C'est toi qui vois.
-Je dois avoir plus d'hommes pour une mission qui pourrait m'être très...importante.
-Ben...eeuuuhhhh...d'accord, hésita Tornawead.
Je pensa: 'Si mon oncle peut envoyer des hommes aussi puissants que mon frère en tant qu'assassins, ils doit aussi avoir des hommes de main et des gardes rapprochés très...puissant et plutôt dérangeant.'

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Nous arrivâmes devant le donjon, où siégeait le maître de la ville. Le centre du château avait l'air d'être fait en pierre blanche trop polie, ses fenêtres ressemblaient aux vitraux des églises. Quelques gardes scrutaient la ville dans trois tours construit directement dans le donjon. La porte, énorme, était en ferronnerie. Deux gardes nous arrêtent et nous demandent de circuler. Nous, enfin Brôôl, leur expliqua que nous avions un document secret et officiel à remettre directement au seigneur Andérïs. Après un petit moment, le temps que les gardes comprennent que nous disions la vérité, nous entrâmes dans le donjon. Le couloir qui menait à l'escalier en colimaçon était particulièrement étroit. Il était également sombre, juste éclairé par quelques torches placé sur les murs. Malheureusement l'escalier n'était pas mieux. Il était pire. Plus étroit, plus sombre, plus sale, plus...moche. Certaines marches, non la plupart des marches étaient détruite à moitiés, d'autres manqués carrément. Le mur était complètement délabré. Pendant que l'on montait, on pouvait apercevoir différentes pièces part les ouvertures du mur. Au bout de dix minutes de marche rapide, juste ponctué par les grognements intelligibles de Tornawead quand il mettait mal le pied dans une marche un peu trop... défoncée, nous arrivâmes devant la porte du seigneur de ville. Après que Brôôl et Elensard réussirent l'exploit de convaincre le garde de nous laissez passer, nous entrâmes dans la chambre du sire.

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-Et je m'en contre-fous ! Donnez moi le plan de Swina, prenez l'argent et cassez-vous !! se mit à crier Andérïs.
-Sire, nous avons fait du chemin et prit des risques pour pouvoir vous donner le plan de sire Swina, alors...nous somme près à ne pas recevoir l'argent promis si en échange vous acceptez la requête de Lune. Quand dîtes-vous ? négocia Brôôl.
-Aaggééuuhh... Mais moi 'suis pas d'accord pour ça ! T'a même d'mandé not' avis ! j'hallucine ! Le veux mon argent moi ! s'étonna Tornawead, J'ai pas fait tout ce ch'min pour rien !
-Torna !!
-Quoi ?!
-On te demande pas ton avis !! Alors tu la boucle ! Et tu te casses si t'ai pas content !

Tornawead eut regard meurtrier vers Brôôl, eut un geste avec sa hache, se ravisa et ne bougea plus.
-C'est mieux comme ça, posa Brôôl, Et maintenant sire...
-Rraaahhhh !!! Mais vous allez la fermez !! Comment osez-vous vous engueuler chez moi !? Sortez tout de suite, manants !! Mais avant donnez moi le plan. Et plus vite que ça !

Je m'approcha de Brôol qui hésitait à donner le plan. Sans lui laisser le temps de réagir, je lui arracha le parchemin des mains. Brôôl eut eu un minuscule sursaut de surprise et me regarda, une lueur d'étonnement dans les yeux. Je me pointa devant le seigneur et lui expliqua:
-C'est simple. Donne moi une trentaines d'hommes sous mon commandement maintenant ou je déchire le plan que Swina t'as a préparé.
je n'admettais aucune réplique et Andérïs avait dû le comprendre. Il me lança un regard courroucé et eut un rictus de colère qui déformait toute sa bouche.
-Donnez le moi tout de suite ! articula t-il avec mal tant le rictus s'était agrandie, Ou je vous jette dehors après que mes gardes vous aient crevé les yeux.
Non, en faîtes, il n'avait pas dû bien comprendre. L'est pas très malin...
-Tu as dû mal comprendre. Dans ce cas, je te montre que j'ai largement l'audace de déchirer ce parchemin.
je commença à fendre le plan, doucement. Le seigneur eut un hoquet de peur et une lueur affolé apparut dans son regard.
-Bon bon, c'est bon ! cracha t-il avec haine, je vais vous les donner vos hommes mais maintenant foutez moi le camp !!!
-C'est d'accord, dis-je en acquiesçant.
-Jesper !! Préviens le commandant qu'une escouade de trente guerriers doivent attendre aux portes de la ville ! cria le sire à un des intendants, qui se précipita dehors, Quand à vous, partez. Vos troupes vous attendent à la porte de la ville.
-Bien le bonsoir. Et tiens ton plan, je te le rend.
Et joignant le geste à la parole, j'enroula le parchemin et le balança sur Andérïs, qui eut toute les peines du monde à le rattraper en l'air. Nous nous dirigeâmes vers la sortie lorsque Andérïs se mit à gueuler:
-Si jamais je vous revoient, je vous pends !!
-Bien sûr, bien sûr...maugréa Brôôl dans sa barbe.

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Le parcours du donjon en sens inverse se fit sans événement particulier. Il était carrément silencieuse. Même Tornawead n'avait pas râler pendant que l'on descendait l'escalier. En sortant du donjon, la pluie battante nous atterris dessus. Les nuages anciennement gris avaient maintenant une jolie teinte noire. On pouvait apercevoir au loin des éclairs en rafales prêt à foudroyer sauvagement n'importe quelle arbre ou structure. Ou humain. À peu près tous les habitants étaient rentrés chez eux ou chez un ami. Seul restaient les quelques gardes assez courageux, ou stupide, pour affronter la tempête qui s'annonçait.
-On fait quoi maintenant, le masque ? me questionna Elensard.
-Moi je me casse et je vous emmerde tous !!! éclata Tornawaed
-Tu es sûr ? Tu c'est que... commença Elldiana
-C'est toi qui vois, la coupais-je, Tu peut partir Torna, je ne te retiens pas.
-Tant mieux !! cria t-il.
-Au revoir. lui lançais-je quand il commença à partir.
Une fois que Tornawead avait quitté la ville, Brôôl me demanda:
-Lune, je ne te comprend pas. Si tu as besoin de beaucoup d'homme, pourquoi ne le convainc tu pas de revenir ? il est puissant, il peut servir tu sais ?
-...Je sens...je ne sais pas pourquoi...je ne sais pas comment...que l'on se reverra.
-Euh...d'accord.
-Sinon, qui est prêt à venir avec moi ?
-Moi je le serais toujours Lune. Je te suivrais. posa doucement mais fermement Elldiana.
-Euh...ben moi aussi Lune ! Tu peut compter sur moi. ajouta Brôôl.
Et Elensard ? Que décide-tu ?
-Je ne sais pas trop... Mais je pense venir. Je suis encore jeune question magie...mais je saurais me rendre utile. Si bien sûr, il y a une récompense.
-Je ne suis pas sûr qu'on y trouve de l'or... réfléchi Brôôl
-Je ne parlais pas d'or. Mais de récompense plus...originale.
Un petit silence s'installa. Un silence que je rompu:
-Peut-être trouvera tu ça là ou nous allons... Ou peut-être pas.
-Bon alors explique moi en quoi consiste ta...notre mission. Et je verrais si je l'accepte.
-Oui, sur ce point il a raison. Lune dit nous déjà où... commença Brôôl.
Un éclair traversa le ciel noir. Violent. Sauvage. Libre. ...Bruyant. Brôôl re-ouvris sa bouche pour finir sa phrase, mais un nouveau coup de tonnerre, plus bruyant encore, l'en empêcha. Elldiana montra d'un vague mouvement de la main le ciel. Puis pointa du doigt un bâtiment. Une taverne. Brôôl et Elensard acquiescèrent. Elldiana tourna la tête vers moi pour voire ce que j'en pensais. Je n'avais pas vu Elldiana nous montrer la taverne. Je n'avais pas non plus vu Brôôl et Elensard montrer leur accord. Je n'avais que vu le ciel, les éclairs et la pluie. Le ciel... Libre. Les éclairs... Sauvages. La pluie... Douce.
Brôôl me ramena à la vérité en me secouant légèrement l'épaule. Je baissa la tête vers lui et il me montra une taverne proche d'ici. Je lui répondis oui avec la tête et on se mit à marcher jusqu'à la taverne. Une fois à l'intérieur, Elensard alla chercher des boissons pendant que l'on s'asseyait dans une table proche de la porte. L'endroit était bondé et bruyant. J'attendis que Elensard revienne avec les bières et mon eau de feu, puis je commença mon explication.

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On a toujours le choix...

Lune-noire | 04/09/10 11:35

Partie 2

-Bein quand même !! En cinq nuit t'as rêvé de tout sa ? s'exclama Brôôl.
-Bah t'es quand même fort hein ? railla Elensard.
-..., ...pourquoi n'est tu pas aller le tuer juste après cette...événement ? me demanda Elldiana
-Je n'étais pas assez fort avant. Les gardes et assassins de mon oncle m'aurait battu facilement. Qui sait si, en plus d'être un puissant seigneur, mon oncle sait se battre. Alors je me suis entraîné longtemps. Mais, au bout d'un moment, j'avais oublié pourquoi je m'entraîner...
-Donc ce n'était pas si important pour toi... dit Brôôl d'un air songeur.
-Avant oui...cela m'importait peu... Mais maintenant...maintenant... Je dois le tuer. Ou au moins le rencontrer. Mais je ne sais pas où il habite.
Après dix minutes, pendant lesquelles nous bûmes nos boissons, un groupe d'alcoolique idiot s'approchèrent de nous. Ils avançaient du pas hésitant de celui qui a trop bu. Ils s'arrêtèrent et le plus robuste d'entre eux s'approcha et dit d'un ton bourru à Elldiana:
-Hé, salut ma belle !!! Tu cherche l'aventure ?! Parce que mes potes et moi on est prêt à...
-Ta gueule et dégage !!
Brôôl venait de tourner la tête vers l'homme et lui avait gueulé dessus d'un ton agressif. Mais malheureusement pour les inconnus, ils était, en plus d'être alcooliques et idiots, têtu.
-T'a dit quoi là !? s'écria l'inconnu en balançant sa chope de bière derrière lui.
-Tu veux mon poing dans ta gueule de cochon ou quoi !? lui répondit aussitôt Brôôl.
L'alcoolique, poings serraient, semblait prêt à se battre. Brôôl se leva et l'inconnu eu un mouvement de recul. Il était pourtant bien bâti et très costaud. Mais Brôôl l'était bien plus. L'inconnu regarda rapidement Brôôl et eu un mouvement indécis du chef. Même si on oubliait les deux énormes tranchoir du géant, il était terrifiant de puissance. Et on pouvait lire dans ses yeux une assurance tranquille. Il se mit ensuite à regarder ses compagnons. Ils était sept, huit en le comptant. De plus, cela faisait longtemps qu'ils écumaient les tavernes, lui et ses potes, et ils se battaient souvent contre beaucoup de gens... Les jeunes insolents, les taverniers, les autres groupe de buveurs, les clients un peu trop chiants et les...gardes. Ce n'était pas un colosse armé et deux autres hommes, aussi armés, qui allait leur faire peur. L'homme inconnu regarda quand même ceux qui accompagnait le géant. Le premier avait des yeux bleus pétillants d'intelligence et était habillé comme un noble, et même si il portait une épée et une dague, il paraissait faible. Il eut un hoquet de surprise peu discret en voyant l'homme masqué et encapuchonné. Pas parce que je dégageait une aura sauvage et dangereuse ni parce que mes yeux ne reflétait aucun sentiment. Pas non plus parce que j'avais des yeux jaunes et encore moins parce que j'était armé de deux dagues d'argent. Mais parce qu'il connaissait le masque. Ou plutôt sa réputation. Il recula doucement en continuant à me regarder, comme si j'allais lui sauter dessus au moindre mouvement brusque.
-Quesque t'a Raniard ? lui demanda un membre du groupe.
-Lui !! Lui !! répéta t-il hébétement.
-Quoi lui ? Quesqu'il là l...
L'homme qui venait de parler s'arrêta et me regarda avec plus d'attention. Ses yeux se rétractèrent et une lueur affolé y apparut.
-Ben, quesque vous f'sez ? s'étonna un autre
-Je...il...on se barre, bredouilla leur chef, Z'etes d'accord vous autres ?
La plupart acquiescèrent en silence mais trois de ses alcooliques idiots s'exclamèrent:
-Ben quoi ? en demanda un.
-On se prend pas la p'tite demoiselle ? renchérit l'autre. 
-Et on pète pas la gueule à ses compagnons ? finit le dernier.
-Non !! Enfin... Non !! Euh... Oui...mais non !! se mélangea leur chef.
Les trois inconnus se regardèrent, et se jetèrent sur Brôôl et moi. Deux d'entre eux brandissaient férocement mais maladroitement une rapière en mauvaise état et le dernier un poignard.
L'un d'eu reçut un poing sous le menton et s'envola à quatre mètres tandis qu'un autre se prit mon pied dans le tibia, mon coude dans la pomme d'Adam et mes doigts dans les yeux. Il ne restait plus qu'un seul attaquant. Il hésita une seconde et fonça sur Elldiana... Il fit un vol plané de deux mètres et retomba sur la table voisine, la gueule en sang.
-Non...non...non... Non !!! répéta le chef, Quelle bande d'idiot !!
-Bon, nous on s'casses Raniard, dit avec précipitation un des alcooliques, Pas vrai les gars ?
-Ouais !! répondirent à l'unisson le reste de la bande.
-Atte...attendez moi !! cria leur chef en nous jetant un coup d'oeil.
Après que le groupe d'alcoolique se soit précipité hors de la taverne, Brôôl me regarda et me demanda:
-Aurait tu une idée de où peut vivre ton oncle ?
-Non.
-Allons nous renseigner, posa calmement Elldiana, De toute façon, il n'y a que ça à faire.
-Tu a raison. 
Après que nous ayons payé le tavernier, nous sortîmes dehors. La pluie était encore forte mais les éclairs semblaient s'être éloignés.
-Tu sais qui pourrait nous renseigner ? demanda Elensard à Brôôl.
-Non, pourquoi ? répondit Brôôl, intrigué.
Elensard se mit à sourire, presque bêtement. Devant les mines étonnés d'Elldiana et de Brôôl, il expliqua:
-Moi je connais quelqu'un qui pourra nous renseigner sur tout ce que l'on veut.
-En est tu sûr ? le questionnais-je.
-Oui, entièrement sûr, me répondit-il avec un clin d'oeil, Alors en route ! Il doit être à quelques jours de marches à peine. 
-Oui...à peine, répliqua Elldiana avec un sourire.
Elensard se mit à rire, et le rire frais d'Elldiana rejoignit le sien. Brôôl eut un sourire et se tourna vers moi en me disant avec un teint d'ironie:
-Et toi ? Tu n'as pas envi de rire un peu ?
-Non, lui répondis-je, Mais je te retourne la question.
-Mmmh... Ma tentative de diversion n'a pas marché...
-Non.
-Hem, alors essayons de trouver l'homme dont nous a parlé Elensard... Et je te signale que les guerriers nous attendent encore à la porte !
-J'en doute. Il doivent être rentrés dans une caserne aux alentours de la porte. Mais dépêchons nous quand même.
Brôôl, redevenu sérieux, acquiesça avec fermeté et ajouta d'une voix très sérieuse: 
-En plus, il pleut. Et j'ai eu mon compte de pluie pour la journée ! Donc dépêchons nous !
-Quesque tu raconte ? le questionna Elldiana qui avait entendu la fin de la conversation, il n'a pas souvent plut...
-Ca va finir par rouiller mon armure, mais ce n'est pas si grave, la rassura Brôôl avec un sourire, On a parlé, Lune et moi...il serait mieux de trouver l'homme dont Elensard nous a parler sans tarder.
-d'accord, accepta Elensard, Allons rejoindre nos hommes et je vous donnerez plus de détails.
La traversé vers les portes de la ville se fit sans encombre. Une fois là-bas, Brôôl demanda à un des gardes où se trouvait la troupe de guerrier sensé nous attendre aux portes. Le garde lui répondit avec une grimace que la troupe était déjà parti. Brôôl eut un mouvement d'humeur et Elldiana retint un juron.
-Bon, dépêchons ! conseilla Brôôl encore en colère, Normalement, ils n'ont pas pu aller bien loin avec cette pluie. Nous les rattrapons facilement.
Elensard acquiesça mais Elldiana fit non du chef.
-Pourquoi seraient ils partis sans nous ? demanda t-elle, méfiante.
-Ben 'sais pas moi... répliqua Brôôl, avec une mine étonné, demande a un garde et rejoint nous.
-Je ne sais pas si... commença Elensard.
-C'est ce que je compte faire, le coupa Elldiana, Je reviens tout de suite.
Sans donner le temps à Elensard ou à Brôôl de lui répondre, elle se dirigea d'un pas assuré vers le garde le plus proche. Brôôl me regarda et haussa les épaules.
-Bon, on y va ?
-C'est partie ! lui répondit Elensard.
J'hocha la tête en signe d'approbation. Nous nous mîmes en route.

__________
-Lune !! Attention derrière !! me cria Brôôl en abattant ses tranchoirs sur le troisième grand cornu.
La hache du primotaure qui se trouvait derrière moi s'envola et atterrit dans les buissons avec un gros bruit métallique. Le grand cornu regarda avec hébétement sa main où était sensé être sa hache. Puis il eut un cri de douleur et se plia en deux, mes doigts profondément enfoncé dans son estomac, l'un des seuls endroit de son corps qui n'était pas protégé par sa cuirasse. Il se reprit rapidement et leva son poing pour l'abattre sur moi. Il se plia encore une fois, mais cette fois il se mit à murmurer des phrases incompréhensible en fixant le poignard enfoncé jusqu'à la garde dans son sternum. Il me regarda étrangement et un rictus de douleur déforma son visage. Il s'affaissa doucement et ne bougea plus. Je regarda à où en était Brôôl avec le sien. Le deuxième primotaure était étendu par terre, les deux tranchoirs de Brôôl plantés dans son corps. Il me regarda avec un sourire et enleva violemment ses tranchoirs du corps inerte du grand cornu. Je fis pareille avec mon poignard, quand un bruit retentit derrière nous. Je tourna la tête avec lassitude pendant que Brôôl et Elensard, toujours en alerte, sursautèrent et se retournèrent. Un troisième grand cornu en cuirasse s'approcha doucement vers nous en caressant la lame d'une hache rouillé, toujours avec cette lueur folle dans le regard. Puis un autre sur notre droite. Encore un autre, à gauche cette fois. Un primotaure arriva juste derrière celui de droite. Quatre, cinq, six...maintenant sept. Non, huit... Il commençait à se former une petite troupe de grand cornu. Je m'apprêtais à utiliser une illusion lorsqu'un bruit de galop retentit suivi d'un cri de douleur...

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Ce que je préfère, hormis la liberté, c'est l'inutilité du mot impossible.

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