Forum - [Hecraodhil] C'est la purge finale!
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Lancwen la Pourpre | 16/07/10 14:03
_ Ou sommes nous ?
_ Hecraodhil Sir !
_ Que venons nous faire ?
_ Purger Sir !
_ Et la purge commence par quoi ?
_ Par nous Sir !
L'elfe frappa son front de sa paume droite. Bon sang, se dit-il, qui m'a fichu ce paquet de décérébrés...
_ Quel est l'intérêt de faire une purge parmi nos propres troupes ?
_ S'assurer qu'il n'y a que des fidèles dans nos rangs Sir !
Le pire c'était que l'idée se tenait, cette armée d'illuminés ne pouvait fonctionner que si ses membres avaient tous le même but, servir la dame Pourpre, et ne doutaient pas un instant.
_ Cette purge attendra, nous devons d'abord recruter parmi les autochtones, les rallier à la Cause.
_ La Cause ou le Sang, il n'y a pas d'alternative, les hommes des environs nous rejoindrons par dizaine lorsqu'ils auront vu la magnificence de la Dame.
_ Oui pas de doutes là-dessus, Lieutenant. Vous pouvez disposer.
Le soldat au tabar pourpre tourna les talons pour rejoindre ses hommes et se rendre dans le village de pécheurs le plus proche.
Gaerdem regarda la petite troupe s'éloigner. Le scénario était connu, dans une ou deux heures, l'elfe de Yog verrait monter une colonne de fumée venant de la maison d'un notable ou de la plus forte tête du village. Cette personne serait amenée devant la Dame Pourpre qui se fera un plaisir de le tuer dans d'horribles souffrances, l'exemple aura été fait, les autres n'auront plus qu'à prendre les couleurs pourpres ou mourir ce qui pour un paysan ou un pécheur n'est guère réjouissant.
Lancwen attendait sous sa tente, ce soir, elle prendrait de nouveau son rôle de grande prêtresse d'un ordre nouveau. Il était si simple d'influencer ces esprits sans envergure, leur faire croire à sa toute puissance grâce à quelques tours. Cette nouvelle stratégie lui permettait de laisser ses troupes de vampires sur Certadhil pendant qu'elle continuait à guerroyer ou bon lui semblait. C'était une économie de ressources appréciable et les humains s'avéraient être d'une docilité rare. Mais peut être étaient-ils tout bonnement résignés, un maître ou un autre, quelle était la différence pour eux ? Ils s'attachaient au plus fort, à celui qui leur permettrait de survivre une journée de plus dans leur misérable existence.
Ce soir, la nuit serait éclairée...
Pépé Narvalho | 29/07/10 15:02
Je suis bien de l'avis du mage !
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Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir et adorateur de Tosrm


