Forum - [Affranchisdhil] Au nom de Grulll...

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Claudine D'alexandhil | 18/03/10 18:04

...ou pourquoi Claudine est partie en guerre sur Affranchisdhil.

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Eddie le Vif ralentit sa course sur le toit. Plus aucune torche ne le poursuivait. Il avait semé les gardes. Le cambriolage de la Guilde des Orfèvres avait été un succès. Ses complices Ralen et Sottilde avaient réussi à filer avec le butin, tandis qu'il faisait diversion en fuyant par les toits. A ce jeu là, comme au lancer de couteau d'ailleurs, il était le meilleur. Ils avaient remplis au moins quatre sacs de joaillerie. La Guilde payait l'impôt au seigneur Orvas, celui qui était devenu le chef de la pègre de la ville. Elle ne s'attendait donc pas à un tel cambriolage. Orvas allait riposter, pour sûr, mais Eddie connaissait bien ses méthodes pour avoir longtemps travaillé pour lui. Le soleil n'était pas encore levé. Et Orvas ne se lèverait pas avant huit heures. Et personne n'oserait le réveiller avant, même pour une aussi grave nouvelle. D'ici là, ils auraient le temps de quitter la ville. Il sauta sur un tas de caisses adossé au mur, puis sur le sol de la ruelle. Il se faufila contre le mur, et parvint finalement à sa demeure. Il ouvrit la porte. Ralen et Sottilde étaient déjà rentrés. Il se jeta dans leurs bras.

On a réussi, on a réussi !

Un coup violent. La porte s'ouvrit à la volée. Eddie se retourna et fixa l'embrassure. Karkhad le Vicieux trônait en plein milieu, engoncé dans un lourd manteau. Ses mains étaient dissimulées, mais l'on devinait trop bien aux plis de son vêtement qu'elles serraient une arbalète à répétition chargée. A droite se tenait Glur'kub la Brute. Sa lourde masse d'arme pendait à ses bras musculeux. A gauche, Eddie aperçut le visage fin de Tahir OEil de Faucon. Les hommes du seigneur Orvas.

Karkhad entrouvrit son manteau. Eddie et Sottilde plongèrent. Ralen fut trop lent.

Ralen... Son ami de toujours, son éternel complice. L'as des crochets. Le fléau des serrures. Eddie l'avait connu dans la bande d'Orvas, ils avaient mené tous leurs coups ensembles depuis des lustres... Ralen... Un carreau venait de se planter dans son crâne.

Un autre se planta dans le mur derrière Eddie. Sottilde avait dégainé sa dague, quand à lui, il tenait son couteau... Un mouvement du torse, puis du bras, un geste souple et précis du poignet. Sa lame vola, droit sur la gorge de l'arbalétrier fou. Karkhad le Vicieux s'écroula. Sottilde bondit sur Glur'kub, mais celui-ci fut plus rapide. Un large coup de sa masse stoppa net la charge de la jeune femme.

Sottilde... Sa compagne, sa douce. Celle qui recueillait les informations, et qui détournait l'attention des gardes ou des bourgeois déboursés. Celle qui planifiait les coups les plus audacieux. Elle gisait là, désarticulée, sur le sol...

Glur'kub frappa. Eddie esquiva. La masse s'abattit sur le plancher. Glur'kub leva les yeux, cherchant sa cible. Mes ses yeux ne trouvèrent qu'un tabouret lancé, qui le percuta de plein fouet. Eddie attrapa la première chose qui lui tomba sous la main. Une bouteille, remplie d'un liquide sombre. Il la brisa. Le liquide visqueux s'écoula sur le sol. Eddie enfonça le tesson dans la gorge de Glur'kub. La trainée de liquide noir atteignit la cheminée. Et Eddie se souvint. De l'huile d'obsidienne raffinée empruntée à un envoyé de la M&W Corp refroidi la semaine passée. Le liquide s'embrasa. Eddie bondit hors de la maison.

Eddie courut dans la ruelle. Deux en moins. Mais il restait Tahir, et son arc. Une douleur violente lui transperça le mollet. Il clopina jusqu'au coin de la rue adjacente, et disparut juste avant qu'une seconde flèche ne l'atteigne. Tahir se lança à sa poursuite. Il attint le croisement, une flèche encochée sur la corde. Des traces de sang suivaient le mur, et s'enfonçaient dans la ruelle suivante. L'archer suivi la piste, aux aguets. Il s'engouffra dans la ruelle. La trace de sang s'arrêtait net. Quelques goutes perlaient sur un tas de caisses adossé à une bâtisse. Tahir banda son arc, et leva la tête. Une lourde pierre s'abattit sur celle ci.

Eddie, perché sur bord du toit, examina sa blessure. La flèche avait transpercé la jambe, mais la pointe était ressortie. Et elle n'était pas empoisonnée. Eddie rompit la flèche, et la retira lentement, non sans grimacer. Il déchira sa tunique, et enroula un morceau de tissus autour de sa jambe blessée. Non loin, sa maison brûlait, et les riverains commençaient à s'activer. Et le butin reposait là, au milieu de l'incendie. Mais il fallait filer.

Holmur le forgeron était en retard. Il avait reçu une commande de dix enclumes de la part du seigneur Orvas, en échange d'un petit service d'éviction de la concurrence. Sa livraison devait arriver avant huit heures, ce matin. Et le seigneur Orvas attachait beaucoup d'importance au respect des délais. De nombreuses personnes auraient pu en témoigner, si elles avaient encore été en état de le faire. Holmur fouetta ses chevaux, et sa charrette accéléra, vibrant dangereusement sur le pavé inégal. Au loin, à l'autre bout de la ville, un nuage de fumée noir s'élevait. Un nouvel incendie. Une silhouette apparut. Elle boitait. Holmur tira sur les rênes. Mais il était trop tard. L'attelage percuta l'imprudent.

Ainsi périt Eddie le Vif, cambrioleur d'Affranchisdhil.

- Ouais !
- Viva !
- Grrruuuuuuuuuuuuuuuulll !

A cet instant précis, sur Playmodhil, Claudine d'Alexandhil sortait de la grande salle du monastère de l'Ordre de l'Orteil Léché sous les acclamations de ses paladins, après un discours fleuve d'environ trois minutes, vingt-six secondes et trente-et-un centièmes annonçant le lancement d'une Sainte Croisade Grulleuse contre la pègre d'Affranchisdhil. Claudine sortit donc, accompagnée du frère Grand Connétable du Temple de Playmodhil.

Arrêtons-nous un instant sur l'Ordre de l'Orteil Léché. C'est un ordre monastique dévoué à Grulll, le dieu du désordre. C'est un ordre exclusivement masculin, et nombre de jeunes novices y entrent attirés les préceptes du désordre, qui encouragent les comportements bordéliques d'habitude sources de conflits dans la société normale. Par exemple, laisser trainer ses chaussettes sales n'importe où est parfaitement normal au sein de l'Ordre de l'Orteil Léché. Toutefois, les novices déchantent souvent quand ils réalisent qu'ils n'ont plus ni mère ni épouse pour ramasser et laver les dites chaussettes sales. C'est pour cela qu'ils portent le plus souvent des sandales. Chaque frère porte un titre pompeux, tel que frère Vénérable Défenseur du Troisième Piquet de la Palissade Nord, frère Ancien Dépositaire des Mystères de l'Incarnation des Orteils de Grulll, ou encore frère Grand Gardien des Clés du Lieu d'Aisance. Mais, Grulll oblige, tous ces grades sont à peu près équivalents.

- C'est une honte, vous ne trouvez pas, frère Grand Connétable du Temple de Playmodhil ? Un continent entier sous le contrôle de la pègre. Nous devons absolument faire cesser cet ordre malsain du crime pour imposer à ces pauvres gens le doux désordre grulleux.
- Tout à fait, ma dame. Avez-vous encore besoin de moi ?
- Oui, frère Grand Connétable du Temple de Playmodhil, j'ai besoin de vous pour un problème de la plus haute importance.
- Je vous écoute.
- Et bien... à votre avis... dois-je emporter ma robe noire, ou bien la rouge ?

Edité par Claudine D'alexandhil le 18/03/10 à 18:24

Noir-feu | 18/03/10 19:03

Très sympa.:)

Miltiade | 19/03/10 00:35

On attend la suite avec impatience !

Bart Abba | 19/03/10 14:03

Un kontinent géré par des mafioso... hmmm... intéressant tout ça ! :)

Pépé Narvalho | 26/03/10 08:18

Joli récit, l'atmosphère me rappelle un peu ceux d'Anaodot.

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Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir et adorateur de Tosrm

Claudine D'alexandhil | 31/03/10 14:35

Holmur le forgeron n'avait pas trouvé le sommeil. Pas plus cette nuit que les précédentes. Lorsque la lumière du soleil disparaissait, ses horribles souvenirs le hantaient de nouveau. Lorsqu'il fermait les yeux, il revoyait les ténèbres, la folie, la peur qui l'avait envahi cette maudite nuit. Dorénavant, sa vie ne serait plus que cauchemar. Dorénavant, il ne vivrait tout simplement plus.

Pourtant, son existence lui avait récemment semblée si prometteuse. Des étrangers avaient débarqué sur Affranchisdhil. Claudine d'Alexandhil et ses paladins de l'Ordre de l'Orteil Léché avaient pris le contrôle de la ville, promettant l'amnistie et le pardon à tous ceux qui délaisseraient la rapine pour s'engager dans la sainte voie de Grulll. Holmur se voyait déjà redevenir un honnête forgeron, sans le moindre compte à rendre à qui que ce soit. Le seigneur Orvas, le chef de la pègre locale, l'avait débarrassé des concurrents, et la dame d'Alexandhil le libérait de son dangereux protecteur. Orvas lui-même, d'ailleurs, avait accepté le marché. Enfin c'est ce que la propagande du culte de Grulll avait annoncé. Car Holmur savait qu'il en était tout autrement.

Il sortit de sa forge, et regarda le soleil qui se levait par-dessus les toits. La chaleur de l'astre le réconfortait, après cette nouvelle nuit passée à attendre, fiévreux, à côté du feu nourri de sa forge, la temporaire délivrance de la lumière du jour. Holmur fit quelque pas sur les pavés inégaux. S'il tournait à droite, il allait vers le port. Il tourna à gauche.

Le port... Il était allé au port ce soir là, il avait trainé dans quelques bars, et vidé quelques chopes d'alcool de contrebande. Il n'aurait pas du. Pas ce soir là. Il avait trainé le long des docks déserts, et s'était arrêté face à un mur pour soulager sa vessie. Et il avait entendu la conversation.

- Mais, frère vénérable protecteur du neuvième piquet de la palissade ouest, qu'est ce que tu fais ? Pourquoi est ce que tu lui ouvres le ventre ?
- Frère prêcheur de la sixième église, n'as-tu donc pas suivi les cours d'anatomie au monastère ? Si on ne sectionne pas les boyaux ils se remplissent d'air, et le cadavre remonte à la surface. La Dame a dit, je cite, de faire disparaître définitivement ce fils de loupiote d'Orvas. Si on le retrouve noyé ici, alors qu'il est censé être parti en pèlerinage sur Lacaleauxpsypsdhil, ça fera désordre, et Grulll ne sera pas satisfait.
- Mais justement, si ça fait désordre, Grulll devrait être content.
- Ferme ton clapet et va me chercher de la caillasse pour lester le corps.

Qui serait resté là ? Qui n'aurait pas pris ses jambes à son cou ? Personne. Sauf lui. Il n'en revenait pas. Il ne comprenait pas. Ou si, il comprenait trop bien. Le seigneur Orvas n'avait jamais accepté le marché des grulleux. Et il avait été abattu. Et il allait disparaître définitivement. Holmur devait en avoir le coeur net. Il s'était glissé le long du mur, jusqu'à apercevoir les deux individus encapuchonnés soulever le cadavre inerte, et le lâcher dans les eaux profondes du port. Il avait fait un pas en avant. Les paladins s'étaient retournés.

- Eh ! Toi ! Là bas !

Holmur avait tourné les talons. Mais c'était trop tard. Les paladins l'avaient repéré. Il courait sans se retourner, la peur au ventre. Eux le poursuivaient. Il avait laissé le port derrière lui, et s'était engouffré dans le dense réseau de ruelles de la cité. A gauche. A droite. Il s'était tapi dans l'embrasure d'une porte. Un des paladins était passé devant lui en courant, une lourde masse d'arme à la main. Il ne l'avait pas repéré. Ils devaient avoir perdu sa trace dans ce dédale. Ils devaient s'être séparés. Il ne lui restait plus qu'à revenir sur ses pas, à retraverser le port, et à en repartir par un autre chemin. Il était sorti de sa cachette. Le second paladin lui barrait la route, l'épée pointée. Celui à la masse fermait l'autre issue.

- Tu as une large carrure, l'homme, mais tu cours par trop lentement, et tu respires trop fort.
- Pi... pitiée...
- La Dame a dit : pas de témoin.

Holmur était tombé à genoux, tandis que celui à l'épée avait levé sa longue lame.

Le forgeron chancela. Il dut s'adosser contre un mur pour reprendre ses esprits. A cet instant, il avait vu la mort en face... Mais il savait, depuis, qu'il aurait mieux valu qu'il meure. Car ce qu'il avait vu ensuite était un sort bien pire.

Celui à l'épée était resté immobile. Quelque chose les préoccupait, lui et son confrère. Holmur aussi avait senti une nouvelle peur s'instiller en lui. Pas celle de la mort. Non, une autre frayeur, pire encore que celle de la mort. Soudain la fureur s'était déchainée. Des hurlements stridents résonnaient, tandis que des créatures cauchemardesques tombaient des toits alentours. Les souvenirs d'Holmur devenaient flous à ce moment précis. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il s'était retrouvé sous l'arche de la porte voisine, tandis que les paladins combattaient les horreurs volantes. Les tocsins des églises de la ville résonnaient dans la nuit noire. Des cris montaient des rues alentours. Une harpie s'était écroulée, mortellement blessée, mais les deux paladins avaient bientôt succombé sous le poids du nombre. Les créatures s'étaient goulument jetées sur leurs cadavres. Un objet cylindrique avait roulé aux pieds d'Holmur. Un orteil... un orteil de Grulll. Ces pendentifs en bois que les paladins de l'Ordre de l'Orteil Léché portent autour du cou, et qu'ils lèchent lors des prières. Il s'en était saisi précipitamment, et l'avait serré dans sa main.

Grulll. Protégez-moi. Protégez-moi de ces abominations. Je n'ai peut-être pas été un bon serviteur du Désordre, mais, s'il vous plait, savez-moi.
Sauvez-moi !

Devant ses yeux révulsés, les créatures des ténèbres se mouvaient. Il voyait distinctement leurs traits abjects, leurs yeux globuleux, leurs nez crochus, leurs dents acérées, leurs ailes décrépies, leurs griffes cauchemardesques.

Et les créatures étaient reparties. Au bout de combien de temps, il ne s'en souvenait plus. Il devait ne plus y penser. Il avait survécu, il devait oublier. Mais il savait au fond de lui qu'il ne le pourrait jamais. Il était temps de rentrer. Il s'écarta du mur, et fit demi-tour. Et pendant qu'il marchait, ses derniers souvenirs revenaient. Il avait repris conscience au petit jour, recroquevillé toujours à la même place, tétanisé par la peur, serrant dans sa main droite son orteil. Une ligne de sang séché marquait son bras droit. Il avait ouvert péniblement la main endolorie. Ce qu'il avait serré toute la nuit n'était pas un orteil de Grulll, mais celui d'un des paladins.

- GRRRUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULLLLL !!

Perdu dans ses cauchemars, Holmur n'avait pas entendu le véhicule. Il entendit le cri du cocher, mais c'était trop tard. Le carrosse noir de Claudine d'Alexandhil continua sa route sans même ralentir.

Holmur le forgeron gisait sur le pavé. Peut-être avait-il enfin trouvé la délivrance.

Edité par Claudine D'alexandhil le 31/03/10 à 14:49

Claudine D'alexandhil | 31/03/10 18:17

Le cocher cria, et Claudine tressauta. Quelqu'un avait du trainer trop longtemps sur la route de son carrosse. Qu'importe, elle était pressée. Ses installations avaient souffert de l'attaque récente ; des églises de Grulll, et, plus préoccupant, des entrepôts de contrebande avaient été pillés. Mais qu'importe. La guerre était finie, la pègre locale était hors d'état de nuire, et le Grand Temple de Grulll d'Affranchisdhil serait terminé dans les délais. Son succès était complet. Ou presque. Tout était théoriquement réglé, mais il restait un dernier traité à signer. Voila pourquoi Claudine était pressée.

Le rendez vous était prévu dans le quartier est de Chicagob, au Sésame, l'ex-QG de Bart Abba. Le Sésame... La plus grande salle de jeu clandestine et le plus important débit de boissons de tout Affranchisdhil. Un contingent de paladins venait de faire le ménage dans cette zone, ils étaient d'ailleurs toujours sur place. Quelques heures plus tard, après un voyage sans histoire, elle arriva à destination. Ses troupes et celles de son allié Chevreuil avaient fait du bon travail. Le quartier avait été mis dans un bel état grulleux. Mais conformément à ses directives, ses paladins de l'Ordre de l'Orteil Léché avaient épargné le Sésame. Que voulez vous, les affaires sont les affaires. Les autres signataires étaient déjà là. La dernière étape allait pouvoir commencer.

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Dame Amalia regarde Bart Abba partir vers un nouvel horizon. Cette rencontre, trop brève, lui a permis de découvrir le Sésame et les secrets d'un bar clandestin réputé. Dommage que la ville alentour soit détruite, et que son propriétaire soit parti.
- Bart, ton sacrifice et ton courage ne seront pas oubliés et les nains de mon clan honoreront ton nom. Peut être nous recroiserons nous un jour, pour pacifier une autre terre.
Pour autant elle n'oublie pas ceux qui ont vaincu avec elle, Dame Claudine et le Grand Arpenteur Kharnac.
- Grâce à vous le Sésame est intact et cette terre enfin en paix. Trinquons à notre victoire !!
Dame Amalia lève son verre de W et boit avec ses compagnons.

Claudine prend à son tour la parole.
- Je lève mon verre à votre santé, Dame Amalia, ainsi qu'à la votre, Sire Kharnac, c'est un honneur pour moi de signer cet accord de paix avec vous. J'ai une pensée pour le seigneur Bart, qui fut un adversaire hors du commun, ainsi que pour mes alliés Truk de Houf et Chevreuil, qui sont malheureusement tombés durant l'éprouvante lutte qui vient de s'achever.
Claudine vide son verre, prend sa respiration, et se met à scander devant les quelques locaux qui émergent des décombres :
- Car, Grulll soit loué, le temps de la paix est enfin venu.
Habitants de Chicagob, peuple d'Affranchisdhil, cette croisade grulleuse touche à sa fin. Vous voici désormais libérés de l'emprise du crime ! Plus jamais vous n'aurez à payer quelque impôt inique à des truands sans foi ni loi ! Joie ! Joie ! Grulll vous a libéré !
Claudine reprend plus calmement :
- J'en profite d'ailleurs pour vous annoncer l'inauguration prochaine du grand temple de Grulll, ou vous pourrez venir prier et déposer vos offrandes. Vous vous attirerez ainsi les divines faveurs de Grulll, qui vous protègera de toutes sortes d'accidents stupides de la vie quotidienne, comme par exemple un coup de foudre sur votre charrette, ou encore une bête chute sur votre dague. Mes paladins de l'Ordre de l'Orteil Léché vous attendent donc nombreux. Ah j'allais oublier : nous acceptons les offrandes en nature, mais aussi en PO.

Edité par Claudine D'alexandhil le 31/03/10 à 18:20

Bart Abba | 01/04/10 11:50

Depuis son radeau, Bart lève une bouteille de W de contrebande.
Bravo à vous trois ! Et merci d'avoir sauvé des flammes le Sésame !! :v :v :v

Et un radeau de plus pour la HoooOOOOOoooorde !! :D

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Bart,
C'est par ma seule présence ke je suis là !
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Pépé Narvalho | 01/04/10 20:06

Belle épopée ! Dommage que ce ne soit qu'à des fins Grulllesques. :p

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Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir et adorateur de Tosrm

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